Part 1
L’esprit
n’est-il jamais sans activité ?
La joie la plus grande est
de réaliser l'absurdité de toutes les tracasseries que l'on se fabrique, quand
au-delà de cette agonie une liberté se laisse distinguer, c'est ici un aspect
de la vie qui fût depuis toujours la préoccupation de l'homme... Savoir si
au-delà de toute cette vie de bataille, occupé à sortir de l'état d'insatisfaction,
se trouve une véritable plénitude.
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Ainsi le mouvement de la conscience se perd à jamais dans des actes à la satisfaction immédiate créant l’intérêt de l’ambition qui apporte avec elle une dégénérescence sur la qualité de l'existence qui reste superficielle. Pris de routine, l'homme ne peut s'extirper de son affairement destructeur.
Depuis qu'il existe, tout ce
qui a pu se mettre en place par la pensée ne l'a pas libéré, toutes les
stratégies entreprises ont été des remèdes qui se sont avérés inefficaces et on
crée l'éloignement de la simplicité vers un univers mécanisé où la pensée a
fait des prouesses innovantes, gardant le penseur constamment occupé par la
demande d'un désir a créé l'impossible gadget pour le plaisir d'un sens de
sécurité exponentiellement en demande. Autant l'esprit est constamment
occupé d'animation, toujours pris par le remue-ménage de toute l'activité
stockée dans la mémoire, il ne connaît pas le répit. Le calme, est quelque
chose d'étrange à l'esprit occupé, il l'appréhende comme l'avertissement d'ennuyeux
moments, où il trouve une terrible détresse dans un état de solitude. Craignant
cela il lui faut tout faire pour que l'activité de la pensée bat son plein, une
nécessité pour ne pas rencontrer le vide béant et s'apercevoir que
machinalement l'esprit est pris dans des habituelles rengaines, où le sens de
la vie reste incertain. Il y a mortification devant l'angoisse qui montre son
nez devant ce vide de la solitude.
Alors, une fin que le
penseur n'envisage pas, c'est de ne plus être un penseur qui pense.
Mais devant
l'incompréhensible ou l'invisible, leurs réalités ne se perçoivent pas par le
raisonnement ou par l'imagination, l'outil qu'est la pensée à sa limite, et
reste ainsi dans la zone qu'il connaît c'est-à-dire le filtre de la mémoire.
Toutes pensées se
manifestent physiquement en ce monde que nous côtoyons. Le penseur est ainsi
forgé par sa propre fabrication, sans cesse obnubilé, intéressé, animé, isolé,
soumis et rebelle. Il choisit, résiste, compare et critique. Toujours a l’affût, tourmenté par
l'assouvissement de ses désirs. L'homme ne connaît que très rarement la clairière ensoleillée souvent
trop occupé à retirer les ronces de sa route il n'apprécie pas les clairières, car même
en ses lieux il pense à son activité de défricheur.
Il est nécessaire de voir de
quoi nous sommes fondamentalement faits. Cet être peureux si peu connu, se
réfugiant de l'angoisse du nouveau, en restant dans les habitudes. S'attachant
à les répéter, car il trouve là du confort et ne veut donc pas s'aventurer hors
des concepts rassurant. Souffrant de dépendance pour de l'affection, du
réconfort et de la reconnaissance. Trouvant de l'assurance dans le contrôle en
dirigeant les choses comme elles devraient être. Tous ces attraits sont les
réactions qui proviennent de la mémoire du penseur qui est lui-même la sommes
des expériences acquissent qu'il défend, car elles lui donnent de l'identité,
c'est-à-dire de l'importance, MOI/JE.
La trame psychologique qui
forme le mouvement de la conscience de l'humanité n'est pas différent de ce qui se passe en chacun de nous, c'est la même
substance qui influx l'anatomie psychique par laquelle les réactions quotidiennes arrivent. Ce
bavardage intérieur a un lien commun, dépassant l'illusion de frontières
individuelles.
L'individu lui, souiller par
de l'accumulation de toutes sortes de théories sur l'incommensurable, a idéalisé les frontières de ses capacités, étant
désespéré en rasant ses limites, il crée de toutes pièces un au-delà de son incertitude, en quelque chose de
rassurant, qui égaillerait l'activité de ses pensées dans son quotidien.
Cette propagande est la
stratégie de la pensée qui gouverne alors le monde, supercherie qui allèche les
babines où satisfaction immédiate est attendue, mais que la soif ne trouve
guerre d'assouvissement.
Marathon de désir langoureux
vers une récompense amère de condition... Vois cela ! car courir à perdre
haleine, laisse sur tes pas l'odeur de la mort, terrible déception. La joie
s'en est allée, désertant les lieux où travaille dans l'ombre la pensée du
penseur cherchant du substitut, seul le plaisir lui reste fidèle dont se gave
la satisfaction éphémère.
Crois-tu que, voir le ravage que crée la pensée mettra l'infâme
sur ses gardes ?
Il y a certitude qu'il se berce lui-même de promesse, il activera des forums d'actions pour parvenir à résoudre les problèmes que la solution a engendrés, dans des débats ou abonde l'odeur de l'hypocrisie que personne ne voudrait dénoncer pour être mis au rebut et qui indubitablement dans l'insouciance de tous enfantent la haine et la souffrance.
Il y a certitude qu'il se berce lui-même de promesse, il activera des forums d'actions pour parvenir à résoudre les problèmes que la solution a engendrés, dans des débats ou abonde l'odeur de l'hypocrisie que personne ne voudrait dénoncer pour être mis au rebut et qui indubitablement dans l'insouciance de tous enfantent la haine et la souffrance.
Dans ce raffut de la pensée
le silence ne peut être perceptible, car l'activité de la pensée de l'homme est
sur son trône décrétant son importance capitale. Et dans tout ce brouhaha
sournois, on distingue les couleurs de la souffrance qui monte jusqu'aux cieux de ceux-là qui ont la compassion, pour
qui l'action ne répond plus à la pensée qui provoque l'irréversible effet de
drame.
Dans toute la mémoire se trouvent les drames de la vie, que la pensée ramène en surface pour y faire joujou, mais le penseur ne sait pas voir le danger de son action sur la joie qui alors se meure dans l'activité d'explorer des lendemains à trouver du meilleur répit.
Dans toute la mémoire se trouvent les drames de la vie, que la pensée ramène en surface pour y faire joujou, mais le penseur ne sait pas voir le danger de son action sur la joie qui alors se meure dans l'activité d'explorer des lendemains à trouver du meilleur répit.
Mais le coffre de la mémoire
ne peut être le facteur du renouveau et de la découverte de l'inconnue, elle
est limitée de par son déploiement par la compréhension restreinte de son contenue. Faire leurrer un état
subliminal est son dessein, installer le mensonge, cette substance qui n'existe
pas, l'espoir qui n'est que le fruit de l'imaginaire.
Au-delà de notre raisonnement habituel, au-delà des
perceptions connues, quand nous voulons
bien confronter les barrières de la crainte et laisser derrière nous le connu
rassurant, se trouve une liberté qui révolutionnera les bases même sur
lesquelles s’appuie l’humanité.
La liberté de l'esprit (part 2)http://guyrogerzonelibre.blogspot.com/2013_06_01_archive.html
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