Ce périple de ville en ville, sur un territoire magnifique, où
l’empreinte de la sagesse des enseignements de jadis encore
visible, était pour moi la source d’un questionnement. Il a fallu
que je m'y attarde un peu pour observer et comprendre les
raisons de la disparition des vertus, celles-ci dominaient autrefois les
cultures de ses peuplades. Ceux-là faisaient le pilier d’un monde
débonnaire sans prétention où de grandes valeurs subsistaient à
travers les nombreuses générations.
Ceci
pour dire que le monde de l'ambition qui était latent dans les
consciences, a fait son éruption comme une gangrène jusqu’aux fins fonds des
bidonvilles. Il semble que partout les hommes de tous rangs sociaux ont cette
maladie rampante de prendre le pas de guerre pour satisfaire leurs intérêts
individuels et trouver ce qu’ils appellent la sécurité. Cette activité
les ont isolés à leurs désespoirs, pris dans les conflits grandissants
que l’ambition produit.
Je vois
là, la responsabilité des activités de la pensée en être la cause en
chacun.
Cette expansion des conflits entre les hommes est le résultat des actions qui se mène dans nos sociétés. Ainsi se pollue la conscience de l'humanité, par l’envie d’être satisfait. L’attachement à ce désir d’être bien est irréfutablement la cause de la souffrance, à savoir que s'accrocher à ce qui est changeant produit la peur de perdre ce que l'on croit détenir.
Cette expansion des conflits entre les hommes est le résultat des actions qui se mène dans nos sociétés. Ainsi se pollue la conscience de l'humanité, par l’envie d’être satisfait. L’attachement à ce désir d’être bien est irréfutablement la cause de la souffrance, à savoir que s'accrocher à ce qui est changeant produit la peur de perdre ce que l'on croit détenir.
À part
quelques éclairés, l’attachement à la sécurité éphémère, a fabriqué pour la
plupart une vie de désespoir, car un certain conditionnement
a fait naître l’envie d’une délivrance immédiate à la souffrance. Cette
envie, est ce vouloir à
remplacer un état de malaise par un plaisir à la satisfaction soudaine,
alors que derrière toute cette action se tient la peur de ne pas y parvenir.
La
vérité du bouddha à Sarnath près de Varanasi et toutes les sortes
d’écritures dites sacrées, vieilles de décennies, ne sont aujourd'hui comprises
qu'à travers les concepts de ce que la pensée à travers les âges a
imaginée être. Pris par les attractions de la vie moderne, très peu ne voit
la réalité autrement que par leur propre désir de l’idéal.
J’en
viens à exposer l’ampleur de l'emprise de l’activité des mécanismes qui
dictent les voies de la désolation où la vie se mène avec
de plus en plus de médiocrité, où la corruption, la violence, et
l'hypocrisie sont communes mesures. C’est un monde où l'acte de vivre est
différé à un espoir, à l'attente d’une meilleure
opportunité.
A se
demander si l’homme dans son fonctionnement d'autodéfense à la souffrance,
n’est pas victime de lui même, qu’il lui a fallut être réveillé par
la curiosité de certains à comprendre la complexité de la vie, qui ont eu
la sagesse de propager leurs enseignements pour être profitables à
d'autres curieux.
Mais l'état de délabrement dans l’attitude de l'humanité, montre l’indifférence et l’insouciance, ce manque d'intérêt à vouloir trouver une solution durable. Le monde se concentre surtout à l’activité où l’action est de : « trouver les parades pour ne pas être confronté à la souffrance » car ce vide de rien, ce gouffre, cette solitude déstabilisent terriblement la psychè.
Mais l'état de délabrement dans l’attitude de l'humanité, montre l’indifférence et l’insouciance, ce manque d'intérêt à vouloir trouver une solution durable. Le monde se concentre surtout à l’activité où l’action est de : « trouver les parades pour ne pas être confronté à la souffrance » car ce vide de rien, ce gouffre, cette solitude déstabilisent terriblement la psychè.
Ainsi
épris à trouver du répit à son état de désarroi devant ce qui
semble être insurmontable, l'imagination prend le dessus et
fabrique ce qui devrait être à partir de ce qui est.
La perception et l’agissement sont faussés, ce regard ne peut que propager les mêmes attributs de confusion qui envahissent les relations humaines à la médiocrité, sans clarté et sans harmonie
La perception et l’agissement sont faussés, ce regard ne peut que propager les mêmes attributs de confusion qui envahissent les relations humaines à la médiocrité, sans clarté et sans harmonie
J’aime avoir la joie d’une
probabilité, qu’il y en est beaucoup plus en dehors de mes
rencontres, des êtres qui ont aussi capté l’ampleur du problème
monumental dans laquelle se plonge l'humanité. Ils y a certains qui ont compris
que la solution est en eux, que la responsabilité repose sur leur activité
interne, celle qui propage les conséquences de ce qui se passe aujourd’hui dans
le monde et qui se répète inlassablement à travers les générations.
Beaucoup ont compris cette problématique mais très peu y voient le danger de leurs propres envies à poursuivre leur rêves aux dépends du reste de l'humanité.
Mais pour celui qui éprouve la nécessité de comprendre les vraies raisons de ses attentes à vouloir la prospérité, son bien être et sa sécurité, il va falloir qu’il se libère de ses demandes compulsives. Celles qui sont devenues les programmes de l’activité des pensées et qui nécessitent des normes préétablies.
Mon
voyage se poursuit par une courte pose à Rajghat à la fondation krishnamurti
Là, se trouve une école qui enseigne selon des critères dénuées d'ambition.
Là, l’enseignement ne provoque pas l’envie à la poursuite du succès sur l’échelle sociale, celui que connaît aujourd’hui le monde ; cet univers où les esprits sont en compétition à la poursuite d’une sécurité éphémère. Pas de punitions, pas de notes qui comparent les uns avec les autres et qui provoquent la compétition et la rivalité. L’enseignement produit plutôt la curiosité de l'élève à découvrir, à s'émerveiller de ce qu’offre la vie. Le but est d’apprend à faire face à la vie qu’il y a à vivre, plutôt que de devenir bêtement ce que l'enseignement typique dicte pour permettre de gagner une vie afin de subsister, tout en s’isolant derrière la crainte du lendemain.
Là, se trouve une école qui enseigne selon des critères dénuées d'ambition.
Là, l’enseignement ne provoque pas l’envie à la poursuite du succès sur l’échelle sociale, celui que connaît aujourd’hui le monde ; cet univers où les esprits sont en compétition à la poursuite d’une sécurité éphémère. Pas de punitions, pas de notes qui comparent les uns avec les autres et qui provoquent la compétition et la rivalité. L’enseignement produit plutôt la curiosité de l'élève à découvrir, à s'émerveiller de ce qu’offre la vie. Le but est d’apprend à faire face à la vie qu’il y a à vivre, plutôt que de devenir bêtement ce que l'enseignement typique dicte pour permettre de gagner une vie afin de subsister, tout en s’isolant derrière la crainte du lendemain.
Je trouve cela
révolutionnaire où peut être le cercle vicieux pourra dérailler de
son habituel sillon et où un monde de beauté pourra surgir.
Cependant la paix vient de la compréhension des mensonges que
l'on se raconte, où il y a une envie de connaitre la vérité, plutôt que l’envie de se sentir
bien et de s’y plaire.
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