Le profil qui se dresse de mes écrits est le résultat de l'émergence d'un
monde intérieur, qui, timidement, mais surement vient brouiller la stabilité
des concepts recueillis et acceptés par la logique de
l'habitude de toute la caractéristique de l'existence.
Le cheminement de mes réflexions m'a conduit à considérer les lieux
sauvages, plutôt que les sentiers battus d'une vie logique et rassurante de
sécurité. Je me suis aperçue que l'issue proposée était
vide de sens, car elle me laissait dans une insatisfaction, qui fut le
déclencheur de mon désir passionné à comprendre. J'ai appris à observer autour
de moi, sans jugement toutes les aberrations que comporte l'activité humaine,
la brutalité des violences et l'immoralité d'une course
vers la domination pour accéder à l'envie de se faire plaisir et de plaire aux
autres.
J'ai accepté ainsi l'évidence que ce que j'observais été quelque chose qui
se passait en même temps au sein de mon individualité comme un seul mouvement,
j'étais cela et cela était moi, je partageais avec le reste des hommes la même
conscience.
Néanmoins, dans la passion de ma quête téméraire la question résonna ainsi
dans toute mon attention, mais qui suis-je, y a-t-il autre chose derrière toute
l'activité débile de ce moi ? Je pus prendre du recul
pour avoir un regard sur la vie qui fut la mienne et je me suis aperçu que tout
ce que je véhiculais dans mes actions et dans mes réactions, était toute une saga de projet à résoudre la douleur
des batailles quotidiennes.
Je n'avais aucune idée de ce qu'était la vie en dehors du monde que je m'étais construit. Je ne me projetais que sous l'influence de mon éducation, ma tradition, ma religion, mon enseignement et de ma propre expérience, puis après avoir fait le tour, répéter à nouveau les mêmes modes.
Les poèmes furent l'expression de la beauté qui contredisait le mal-être que je vivais, elles sont venues à moi, quand je passai du temps dans la nature et où sur les bords de la mer, à être guéri par leur beauté à travers laquelle je trouvais de la félicité devant leur vérité incontournable. Le titre Urgence d'aimer est alors pour moi la logique d'un monde a la dérive, sans beauté, ni amour, qui, à ma vue est devant une inacceptable raison d'être. Pour cela, dans cette ouvrage je porte à l'attention du lecteur, l'importance de voir la réalité de sa propre condition humaine, plutôt que de désiré être ce qui lui est demandé d'être par la logique commune.
Là, se dessine alors pour celui qui veut bien s'y
pencher l'aspect conscient de ses tendances, ses dépendances et ses craintes,
qui restent habituellement dans l'insouciance du regard préoccupé à jouer le rôle
de paraître devant l'exigence collective.
Je préconise aussi que la
perception du désordre observé permet l'apparition de l'ordre, que la seule perception
du mensonge permet à la vérité d'exister, travailler dans le but d'atteindre
une virtuosité quelconque est une perte de temps, l'amour on le sait ne
s'invente pas.
Mon second livre Destin à déjouer reste dans le fil de la pensée du premier sauf que le sujet est déployé en arborescence dans des domaines, couvrant la complexité de l'existence telles les relations et les pièges des modes de conditionnements qui conduisent à l'illusion et à la misère humaine.
Comme la pensée fataliste a déjà scellé le destin au sort de la médiocrité humaine je viens ici dans cette œuvre découdre du contraire, à savoir que l'émergence de l'être authentique, libre des entraves de la peur qui l'ont rendu esclave, a la faculté d'un grand pouvoir à faire de cette vie son paradis d'infinies possibilités, à être partagé avec ceux de bonne volonté.
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