Aujourd'hui, comme hier celui qui voit la réalité de ce qui se passe
dans le monde, pourra faire un état des faits de son observation. Il est
incontestable que l'homme reste le même, sa condition n'a pas changé depuis des millénaires, confus, limité, divisée, épris d'une course pour la sécurité se faisant violence à lui-même et aux
autres. Bien que technologiquement il a plus de possibilités à
l'organisation de sa vie, par les considérables capacités que la science a mise en évidence pour lui faciliter le quotidien. L'homme demeure toujours avec cette
incapacité d'être libre de ses propres tourments, il est toujours confus par la
foule de ses désirs qui se contredisent et avec tout cela il vit dans
l'angoisse à devoir s'appliquer d'éviter la frustration de l'insatisfaction que
font surgir ses envies pour une vie idéale. À travers les âges, c'est la même démarche
qui anima les quotidiens de l'homme et à cause de cela, toutes les relations ont été l'émergence de sociétés qui se sont construites
sous les mêmes critères de confusions, une base de donnée communes qui s'est répandue à travers le monde et pollue
les esprits par des schémas de pensées conformes à des normes conventionnelles. Privé de sa capacité d'être authentique il reste pris dans la
compulsion de la comparaison, il copie et imite, ce qui a été déjà prescrit par
la pensée des sentiers battus.
Ayant fait le constat de sa condition, une question essentielle
doit être soulevée à celui qui
aspire à la paix de son monde chaotique. Existe-t-il une liberté qui transcende
le conditionnement ? Être libéré de l'emprise de la peur de sortir du statu quo et de toutes les frustrations qu'elle apporte. Finir avec l'habitude et
l'ennui qui sont devenus la seule court dans
laquelle se joue la vie. Cela
semble être une montagne infranchissable devant l'ampleur du conditionnement
dans lequel l'homme a fait son berceau, la force d'un courant phénoménale, si
bien que la plupart se laissent impressionner par l’attrait de sa vigueur.
Mais la
véracité de sa force n’est qu'un leurre une illusion de notre propre
fabrication qui accentue notre activité dans l’indolence, une soumission à la peur d’avoir peur d’une peur qui fait peur, mais rien n’existe
pour de vrais, la seule réalité est que nous ne voulons pas quitter notre petit monde bien sympathiques dans lequel nous nous sommes enfermés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
posez ici vos commentaires