dimanche 3 mars 2013

Au delà du statu quo TEXTE


Aujourd'hui, comme hier celui qui voit la réalité de ce qui se passe dans le monde, pourra faire un état des faits de son observation. Il est incontestable que l'homme reste le même, sa condition n'a pas changé depuis des millénaires, confus, limité,   divisée, épris d'une course pour la sécurité se faisant violence à lui-même et aux autres. Bien que technologiquement il a plus de possibilités à l'organisation de sa vie, par les considérables capacités que la science a mise en évidence pour lui faciliter le quotidien. L'homme demeure toujours avec cette incapacité d'être libre de ses propres tourments, il est toujours confus par la foule de ses désirs qui se contredisent et avec tout cela il vit dans l'angoisse à devoir s'appliquer d'éviter la frustration de l'insatisfaction que font surgir ses envies pour une vie idéale. À travers les âges, c'est la même démarche qui anima les quotidiens de l'homme  et à cause de cela, toutes les relations ont été l'émergence de sociétés qui se sont construites sous les mêmes critères de confusions, une base de donnée communes qui s'est répandue à travers le monde  et pollue les esprits par des schémas de pensées conformes à des normes conventionnelles. Privé de sa capacité d'être authentique il reste pris dans la compulsion de la comparaison, il copie et imite, ce qui a été déjà prescrit par la pensée des sentiers battus.
Ayant fait le constat de sa condition, une question essentielle doit être soulevée à celui qui aspire à la paix de son monde chaotique. Existe-t-il une liberté qui transcende le conditionnement ? Être libéré de l'emprise de la peur de sortir du statu quo et de toutes les frustrations qu'elle apporte. Finir avec l'habitude et l'ennui qui sont  devenus la seule court dans laquelle se joue la vie. Cela semble être une montagne infranchissable devant l'ampleur du conditionnement dans lequel l'homme a fait son berceau, la force d'un courant phénoménale, si bien que la plupart se laissent impressionner par l’attrait de sa vigueur.
Mais la véracité de sa force n’est qu'un  leurre une illusion de notre propre fabrication qui accentue notre activité dans l’indolence, une soumission à la peur d’avoir peur d’une peur qui fait peur, mais rien n’existe pour de vrais, la seule réalité est que nous ne voulons pas quitter notre  petit monde bien sympathiques dans lequel nous nous sommes enfermés. 

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