La liberté de l'esprit (part 1) http://guyrogerzonelibre.blogspot.com/2013/06/la-liberte-de-lesprit.html
L’esprit n’est-il jamais sans activité ? (partie n°2)
Si un jour quelqu'un vient à toi et te
raconte une merveilleuse histoire celle d'un conte de fées où à la fin se trouve le bonheur d'être heureux
éternellement. Au fil du temps il insiste pour que cette vie soit aussi la
tienne, qu'il te donne l'envie d'y croire par toutes sortes d'arguments suaves,
que ton désir devient une passion qui ne te laisse pas de choix d'être
jubilant. Cependant, chemin faisant tu commences à craindre de rater le but, tu
te sens seule et loin de ce bonheur à atteindre, mais des gens remplient de
bonnes intentions viennent te consoler et soutiennent avec toi ton désir, dans
les moments durs on te prend par la main, on te promet que tu y arriveras, si tu écoutes bien leurs conseils. Puis
finalement à force de soutien tu arrives à te persuader tout seul, tu provoques
toi-même l'acharnement de l'ambition pour accéder au rêve qui est maintenant
bien instauré dans ta mémoire tellement que cette histoire fut répétée pour
toi, toutes tes actions dans lesquelles tu es maintenant enrôlé, a alors quelque chose à voir avec cette destinée glorieuse,
qui est maintenant implantée en jalon sur le sentier de ta destinée.
Et arrive un jour sur ta route
indubitablement au détour d'un événement quelque peu hasardeux un manque de
jalon, où tu t'arrêtes pour voir et sans les jalons le doute du bien-fondé de
ta conviction est ébranlé.
tu entends dans le silence qui survient par l'arrêt de ta marche bruyante, une
voix fragile presque inaudible, mais tu veux savoir ce qu'elle a à dire, tu t'aperçois que même ta respiration gêne
l'écoute, alors tu portes une grande attention, aussitôt le mouvement de ta
poitrine devient silencieux et tu peux entendre enfin clairement ton cœur te dire,
que l'histoire que tu t'es appropriée de comment la vie devrait être, n'est qu'un mensonge, que cela n'a
rien de vrai, ce n'est que le conte féerique que l'on raconte à ceux-là qui n'entend plus dans le silence de leur cœur.
Quelle sera ta réaction devant
une telle révélation ?
Continueras-tu à garder les habitudes d'un mode de vie qui consiste à
nourrir l'espoir ?
Ou sera tu libres pour enfin
explorer l'aspect de la vie sans le rêve ?
La plupart sont frappés par la
surdité et vont chercher dans l'histoire de leurs rêves un ancrage, pour affiner la sécurité de leur réconfort. La pensée cette incroyable
machine peut créer de belles illusions qui capturent adroitement sa proie dans
l'idéologie de son imaginaire. Très peu y échappe pour voir l'ampleur du mensonge et qui pourront balayer les
traces que cette histoire a laissées dans les circuits de leurs cerveaux, devenus névrotiques
de conditionnement qui répètent encore l'action de l'espoir pour lequel la
liberté est sacrifiée.
Toutefois, habiterait en nous un engouement autre que l'acharnement de satisfaire la vie qu'on croit devoir vivre. Si chacun, nous étions résolus à débusquer l'illusion qui frappe l'esprit à concevoir des besoins irréels et qui font miroiter une stabilité dans une sécurité éphémère. Nous serions sur nos gardes, attentifs à observer nos comportements et nos tendances. Nos désirs sont issus de la mémoire et mettent en place la directive d'un programme à suivre pour y parvenir. La pensée devient alors une maladie dans le domaine psychologique, car elle créer du temps, l'espoir qui mène à la récompense pour avoir gravi les étapes, un système de méthode à suivre pour accéder à un autre état que celui que l'on vit en réalité, la pensée créée le temps et donc l'excuse pour remettre à plus tard l'abandonnement de nos illusions. Nous sommes jaloux, mesquins, violents, envieux et disons, que j'améliorerais mon état avec le temps, alors que, entre-temps la mesquinerie et la violence continuent ses ravages.
De ce fait, à celui qui découvre pour lui cet état de fait, il lui sera vital de l'explorer sans faire des actions pour changer, amélioré ou critiqué, autrement il soutiendra les idées colonisatrices de son système de pensée, qui dictent l'action à suivre et à devenir ce que chacun devrait être, pour le plaisir de toutes les bonnes idées à consommer en espérant le bonheur. Une pâture que tous les moutons en raffolent.
Et tant que nous sommes dans les
rôles de vivre ce que devrait être la vie, nous ne verrons pas les choses
telles quelles sont, mais comme nous avons appris que nous aimerions quel soit.
Avec tout le martellement des
générations à faire concevoir une directive que l'esprit doit suivre comme une
réalité exclusive, l'anarchie s'est emparée d'une multitude de voies qui sont les théories de
diverses façons d'y arriver, toutes mises en place par l'invention de la pensée, au grand plaisir des
incongrues en quête de sauveurs qui proposent des méthodes à la découverte de l'illumination.
Là encore le silence reste inconnu du penseur qui s'y engage. L'homme erre
toujours dans le désordre de son propre affairement et sera toujours prisonnier
de ses anciens schémas de vie. Mais s'il y a cette vitalité à observer
ce qui se passe sans déranger ce qui est. L'intelligence fait apparaître la perception
de l'ordre naturel des choses et on s'aperçoit que tout le reste n'est qu'une
invention, donc une illusion qui, bien sûr influence, mais n'a aucune réalité.
Il n'y a rien de mystérieux ou d'extraordinaire à trouver au-delà de l'illusion que crée
le mensonge, seulement une perception sans le voile du connu. Mais ce que nous
cherchons pour la plupart c'est plutôt quelque chose de sensationnelle qui
apportera grande satisfaction à la condition que fuyons.
Quand tu insistes à te rassurer
que la voie que tu poursuis à au bout le sens du bonheur, demandes toi, qui est cette entité si acharnée qui
insiste, tu t'apercevras que la somme de tout ce qui fait ton « MOI »
est à la quête de quelques sordides languissants espoirs de l'idéale, qui indubitablement
s’entoures de mystères et de confusions.
Là encore, tu vois le pouvoir de
l'illusion que fait régner la pensée, un fleuve populaire charriant toute la
misère du monde. L'agitation de la pensée reste à son alerte maximale, il y a grande agitation dans l'activité de la conscience,
la pensée dans son escalade à l'imagination perd la raison et décide de
construire une sécurité, s'adonnant à spéculer sur l'état du contraire de ce
qui le rend mal-à-l'aise, préoccupé par son bien-être toutes méthodes qui le
conduiraient à son idéale sont convoitées.
La nature de la pensée est donc le mouvement qui fabrique l'idée d'un état de perfection et donne les outils pour atteindre l'objectif imaginé, c'est le facteur de tous les affairements quotidien des hommes. Et avec cela l'ambition, l'envie, le désir et la convoitise créent l'arrogance de la guerre
Bien sûr, il y a une activité de la
pensée qui est nécessaire au maintien d'une discipline physique de la vie
courante, donc la pensée doit prendre sa place à ces points de charnière pour
être capable de cohérence d'un quotidien sein d'esprit. Mais quand elle
s'adonne à une course folle dans l'imaginaire pour se projeter dans le rêve et la croyance, cela crée davantage de
brouillard sur la perception de la réalité.
Peut-on alors rester avec la réalité sans que ne soit créée une image de comment la réalité de la vie devrait être ?
Cela relève du défi ! Miracle de toute une attention à ne pas perdre la clé, une passion pour la beauté, où l'essence de celle-ci transporte hors de toute action l'activité de la pensée. Seule l'éternité peut diluer le temps de l'assouvissement et laisser la place à la sensibilité spontanée de la naturelle beauté de la vie.
Là où la pensée inter faire avec la beauté, la vérité, l'intelligence et l'amour, ceux-ci perdent leurs réelles significations et ne deviennent qu'une pâle explication de l'intellect qui transforme ce qui est, en sa propre compréhension du connu. Dont l'action de son funeste mécanisme se confine vers l'isolement la division et la confusion.
Tuer la beauté est ainsi un acte de l'ignorant dont l'action est la cause de ce désordre que parlent les prophéties infernales, qui sont la suite logique du véritable carnage que la pensée dans l'ampleur de son désordre, ira jusqu'à atteindre de cancer un membre saint. Néanmoins la paix des lieux silencieux est l'antidote de l'angoisse, la gangrène des jours sombres à venir que la pensée cultive. La force et la sécurité seront à celui qui s'éloigne du syndrome hypnotique du brouhaha de la pensée.
Le centre depuis lequel l'homme
prospère, s'arrête
à la limite de son connu, ses peurs
sont les frontières qui lui ferment les portes vers son épanouissement.
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