dimanche 2 juin 2013

La liberté de l'esprit (Part 1)

Part 1
L’esprit n’est-il jamais sans activité ?

La joie la plus grande est de réaliser l'absurdité de toutes les tracasseries que l'on se fabrique, quand au-delà de cette agonie une liberté se laisse distinguer, c'est ici un aspect de la vie qui fût depuis toujours la préoccupation de l'homme... Savoir si au-delà de toute cette vie de bataille, occupé à sortir de l'état d'insatisfaction, se trouve une véritable plénitude.
Un problème bien complexe ; car pour la plupart nous passons notre temps à dissiper notre énergie à nous débattre dans toutes sortes de situations de l'existence, espérant trouver une issue qui balayera la souffrance de l'incertitude. Si nous voulons bien observer, cette occupation est l'histoire piétinante de l’existence  de toutes les générations, où la confusion emboîte le pas, vers des descentes vertigineuses dans un chaos d'incertitude où se désagrège l'accès à la clarté d'une harmonie.
Ainsi le mouvement de la conscience se perd à jamais dans des actes à la satisfaction immédiate créant l’intérêt de l’ambition qui apporte avec elle  une dégénérescence sur la qualité de l'existence qui reste 
superficielle. Pris de routine, l'homme ne peut s'extirper de son affairement destructeur.
Depuis qu'il existe, tout ce qui a pu se mettre en place par la pensée ne l'a pas libéré, toutes les stratégies entreprises ont été des remèdes qui se sont avérés inefficaces et on crée l'éloignement de la simplicité vers un univers mécanisé où la pensée a fait des prouesses innovantes, gardant le penseur constamment occupé par la demande d'un désir a créé l'impossible gadget pour le plaisir d'un sens de sécurité exponentiellement en demande. Autant l'esprit est constamment occupé d'animation, toujours pris par le remue-ménage de toute l'activité stockée dans la mémoire, il ne connaît pas le répit. Le calme, est quelque chose d'étrange à l'esprit occupé, il l'appréhende comme l'avertissement d'ennuyeux moments, où il trouve une terrible détresse dans un état de solitude. Craignant cela il lui faut tout faire pour que l'activité de la pensée bat son plein, une nécessité pour ne pas rencontrer le vide béant et s'apercevoir que machinalement l'esprit est pris dans des habituelles rengaines, où le sens de la vie reste incertain. Il y a mortification devant l'angoisse qui montre son nez devant ce vide de la solitude.
Alors, une fin que le penseur n'envisage pas, c'est de ne plus être un penseur qui pense.
Mais devant l'incompréhensible ou l'invisible, leurs réalités ne se perçoivent pas par le raisonnement ou par l'imagination, l'outil qu'est la pensée à sa limite, et reste ainsi dans la zone qu'il connaît c'est-à-dire le filtre de la mémoire.
Toutes pensées se manifestent physiquement en ce monde que nous côtoyons. Le penseur est ainsi forgé par sa propre fabrication, sans cesse obnubilé, intéressé, animé, isolé, soumis et rebelle. Il choisit, résiste, compare et critique. Toujours l’affût, tourmenté par l'assouvissement de ses désirs. L'homme ne connaît que très rarement la clairière ensoleillée souvent trop occupé à retirer les ronces de sa route il n'apprécie pas les clairières, car même en ses lieux il pense à son activité de défricheur.
Il est nécessaire de voir de quoi nous sommes fondamentalement faits. Cet être peureux si peu connu, se réfugiant de l'angoisse du nouveau, en restant dans les habitudes. S'attachant à les répéter, car il trouve là du confort et ne veut donc pas s'aventurer hors des concepts rassurant. Souffrant de dépendance pour de l'affection, du réconfort et de la reconnaissance. Trouvant de l'assurance dans le contrôle en dirigeant les choses comme elles devraient être. Tous ces attraits sont les réactions qui proviennent de la mémoire du penseur qui est lui-même la sommes des expériences acquissent qu'il défend, car elles lui donnent de l'identité, c'est-à-dire de l'importance, MOI/JE.
La trame psychologique qui forme le mouvement de la conscience de l'humanité n'est pas différent de ce qui se passe en chacun de nous, c'est la même substance qui influx l'anatomie psychique par laquelle les réactions quotidiennes arrivent. Ce bavardage intérieur a un lien commun, dépassant l'illusion de frontières individuelles.
L'individu lui, souiller par de l'accumulation de toutes sortes de théories sur l'incommensurable, a idéalisé les frontières de ses capacités, étant désespéré en rasant ses limites, il crée de toutes pièces un au-delà de son incertitude, en quelque chose de rassurant, qui égaillerait l'activité de ses pensées dans son quotidien.
Cette propagande est la stratégie de la pensée qui gouverne alors le monde, supercherie qui allèche les babines où satisfaction immédiate est attendue, mais que la soif ne trouve guerre d'assouvissement.
Marathon de désir langoureux vers une récompense amère de condition... Vois cela ! car courir à perdre haleine, laisse sur tes pas l'odeur de la mort, terrible déception. La joie s'en est allée, désertant les lieux où travaille dans l'ombre la pensée du penseur cherchant du substitut, seul le plaisir lui reste fidèle dont se gave la satisfaction éphémère. 
Crois-tu que, voir le ravage que crée la pensée mettra l'infâme sur ses gardes ?
Il y a certitude qu'il se berce lui-même de promesse, il  activera des forums d'actions  pour parvenir à résoudre les problèmes que la solution a 
engendrés, dans des débats ou abonde l'odeur de l'hypocrisie que personne ne voudrait dénoncer pour être mis au rebut et qui indubitablement dans l'insouciance de tous enfantent la haine et la souffrance.
Dans ce raffut de la pensée le silence ne peut être perceptible, car l'activité de la pensée de l'homme est sur son trône décrétant son importance capitale. Et dans tout ce brouhaha sournois, on distingue les couleurs de la souffrance qui monte jusqu'aux cieux de ceux-là qui ont la compassion, pour qui l'action ne répond plus à la pensée qui provoque l'irréversible effet de drame.
Dans toute la mémoire se trouvent les drames de la vie, que 
la pensée ramène en surface pour y faire joujou, mais le penseur ne sait pas voir le danger de son action sur la joie qui alors se meure dans l'activité d'explorer des lendemains à trouver du meilleur répit.
Mais le coffre de la mémoire ne peut être le facteur du renouveau et de la découverte de l'inconnue, elle est limitée de par son déploiement par la  compréhension restreinte de son  contenue. Faire leurrer un état subliminal est son dessein, installer le mensonge, cette substance qui n'existe pas, l'espoir qui n'est que le fruit de l'imaginaire.

Au-delà de notre raisonnement habituel, au-delà des perceptions  connues, quand nous voulons bien confronter les barrières de la crainte et laisser derrière nous le connu rassurant, se trouve une liberté qui révolutionnera les bases même sur lesquelles s’appuie l’humanité.

 La liberté de l'esprit (part 2)http://guyrogerzonelibre.blogspot.com/2013_06_01_archive.html

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