samedi 26 septembre 2015

Ca y est le livre "AU-DELÀ DU REGARD" est disponible


dans les librairies de la Réunion et sur commende par simple demande à:


zonelibre2@gmail.com.

passez vite votre commende, nombre de tirage limité

livre de poche 234 pages





dimanche 6 septembre 2015

Parution du livre "AU-DELÀ DU REGARD"

A suivre, c'est pour bientôt la parution du livre "AU-DELÀ DU REGARD" de Guy ROGER, si tout vas bien, il sera disponible fin septembre. voici un extrait:
Au-delà du regard * L’inquiétude
La peur de ne pas exister
En fait, tu es un programme qui obéit à son formatage. Tu as hérité de toute l’histoire de la famille humaine et de toute sa mémoire passée, modernisées par des conclusions d'aujourd’hui. Cette mémoire, c’est ce que tu déclares être, elle connaît sa limite aux frontières de l’inconnu, là où tes peurs t’interdisent d’y aller, car l’instinct est de s’accrocher à ce qui est connu et rassurant.
Depuis ces mémoires se programment les conclusions du comment les choses devraient être.
On a tous le combat à résoudre les tracasseries en nous, qui sont la cause des actions qui se passent sans notre attention. Nos intérêts nous ont fait réagir mécaniquement, sans aucune perception des faits réels, la conscience n’y était pas et la réaction s’est livrée à ce phénomène systématique de ce qui a été déjà formaté, l’habitude a pris le dessus.
Il est donc très important d’observer ce que l’on appelle l’entité «moi/je», cet héritage commun qui converge en chacun de nous et avec lequel on s’est identifié, pour être reconnu dans nos relations, qu’elles soient collectives ou individuelles.
Elles constituent l’engrenage de l’accaparement qui fait mouvoir l’activité des hommes à la répétition, à la comparaison et à l’imitation, tout en sillonnant les mêmes sentiers battus. La paix de l’esprit ne peut exister si celle-ci est constamment occupée par ce flot mécanique de la pensée ; car l’esprit poursuit ses propres désirs d’être en paix, tout en fabriquant du conflit.
Mais arrêter cette activité, pour passer à un mode d’observation demande beaucoup d’attention et de vigilance. Et le faire est très intéressant. On découvre alors, ce que l’on est, sans les idées de ce que l’on devrait être, car quand il y a attention, il n’existe pas celui qui mesure. Celui qui mesure étant l’activité du passé qui juge et compare et qui ne diffère pas de celle du «moi/je».
La connaissance de ce que nous sommes ne peut se faire d’une manière entière, que si l’observateur (qui est le passé) n’intervient pas ; alors le soi, tel qu’il existe est connu et cette connaissance est le début de la sagesse.
Dans cette observation, la peur et celui qui en fait l’expérience ne sont pas dissociés, c’est un seul et même mouvement. Celui qui agit à contrôler ses peurs, crée une division au sein du phénomène qui est en mouvement et perturbe la perception à cause du conflit qui emporte l’esprit en dehors de son état d’observation.
Ainsi, l’action de contrôler ses peurs empêche l’esprit d’être attentif à ce qui se passe, puisque celui qui contrôle et la chose qui est contrôlée, sont la même entité. Le fait de réaliser que la division est une aberration, ramène l’esprit à sa non-action et à son silence.
Pour ne pas être soumis à demande de la pensée, l’esprit doit être totalement silencieux, sans qu’il ne soit dans la comparaison qui déclenche le désir d’avoir ce qui n’existe pas, il lui faut cette réalisation que la fuite est une invention de ce qu’il rêve et que c’est l’angoisse de perdre cette illusion qui lui donne les raisons de s’agripper.
L’esprit doit réaliser et comprendre que ses peurs, sont la cause de ne pas pouvoir exister à travers l’apparence du rôle qui est joué. Car envoûté par l’idéal du rêve à atteindre et épris de l’importance à travers ce à quoi il s’est identifié, fait que, il ne peut concevoir l’abandon de tout ce qu’il a acquis et n’avoir «RIEN», sur quoi se positionner ce qui devient inconcevable pour l’ego.
Connaître ses illusions c’est ce découvrir tel que l’on est, s’approcher pour apprendre le mécanisme des pensées dont l’action est l’activité égocentrique qui n’agit pas autrement que par la peur de ne pas exister, ainsi, la découverte de soi est la fin de l’illusion.
Mais, l’état de nos esprits conditionnés ne sait pas voir la réalité des faits de ce qui se meut en soi, car tout est basé sur.....
publier aux édition ZONE LIBRE chapitre 4 page 133 à 134
(ayez la gentillesse de partager, Merci )