dimanche 31 juillet 2016

Sortir de la tracasserie

la tracasserie est l'activitée des flux de pensées, pourions- nous en etre libre?
Auteur de plusieurs ouvrages. Urgence d'aimer... Destin à déjouer...  Conscience d'un monde paralèlle... Au-delà du regard.  Disponible au éditions Zone libre 
zonelibre2@gmail.com     tél: 0262 97 79 65

mardi 19 juillet 2016

Sur les evenements tragiques de Nice et d'ailleurs


Les réponses que l'on peut apporter face aux évènements d'horreurs qui se passe sous nos yeux, n'ont pas de solution miracle, comme beaucoup peuvent l'espérer de ceux qui prétendent que le va en guerre pour avoir la paix soit la seul issu.
La situation est imprégnée dans un consensus global, qui est le résultat d'une activité insidieuse des modes de vie menés depuis des décades. Cette activité, a semé dans les rangs sociaux des écarts considérables et c'est ce qui a été fait durant des décennies. Nous avons acquis et engrangé nos privilèges sans considérer l'impact dans le monde où nous habitons. Une partie du monde croule sous la misère, alors que d'autres s'enrichissent à outrance.
Nos sociétés se sont ainsi construites sous une forme pyramidale, où tous ont été conditionnés à accéder à son sommet. Mais ceux qui y sont déjà, veulent garder leur place, si bien que pour y être, il faut donner du coude. Les faibles se retrouvent alors tout en bas à ramasser les miettes qui tombent, si bien que nombreux sont ceux qui sont révoltés. Cette insatisfaction crée la médisance, envers ceux qui se renferme dans leur tour et qui regarde le monde de haut.
Ainsi, le mode de vie de nos quotidiens auquel nous adhérons pour garder nos privilèges, fabrique l'insatisfaction de ceux envers qui nous éprouvons de l’indifférence. Et il semble que, tous nous rendons possible cette division, car nous cultivons ces modes de vie qui nous donnent un sens de sécurité.
Les conséquences sont reniées, car ce que cette activité fabrique, nous ne l’aimons pas. Nous considérons la chose comme étant le bon à rien, le parasite, le pauvre voyou, et le détraqué inacceptable.
Nous ne nous occupons que de notre bien-être, en passant notre temps à idéaliser une vie de rêve, tout en gardant nos places sur la marche de cette pyramide, en considérant engerber une plus haute. Nous élisons des gens, à qui nous donnons carte blanche pour protéger nos acquis de ceux auxquelles nous avons pillé et laissé dans la misère, sans nous soucier de leur sort. La réalité, si tu veux bien l'accepter est que, ces révoltés, qui font des actes insensés de désespoir pour se soulager de leur frustration, est la conséquence de nos actions qui affectent le monde. Actes, dont maintenant nous en faisons les frais, ils sont les réactions de la blessure profonde de ceux qui se sentent rejetés et mal aimé, abandonné dans la misère que nous traitons comme des sous-hommes sans importance, à qui parfois on accorde des actions bénévoles insignifiantes, seulement pour nous enlever un peu de culpabilité.
Nos modes de vie à la traditionnelle course à l'argent, sont la cause de la condition des hommes. Elle est établie par la peur de l'insécurité à être dépossédé de nos privilèges bourgeois et nous fait agir de manière indécente envers nos semblables.
Le monde donc est le résultat de nos pires cauchemars et la solution ne viendra certainement pas d'en haut mais du bas. Quand on se rendra compte des aberrations, qui viennent de nos actions, à vouloir absolument viser la marche sur laquelle on recevra les applaudissements des conformistes.
À ce moment-là, quand serons abandonné l’activité de nos centres d’intérêts la pyramide s'écroulera d'elle même et un autre monde verra le jour.
Ainsi, à garder ces modes de vie, à la poursuite des gadgets que l'on convoite pour nous distraire de cette vie, prisonnier de nos habitudes et de nos désirs. De cette manière nous finirons par la détruire, à cause de nos ambitions qui apportent la division. Or pour connaître la paix nous devons être unies et non isolés à nos zones de confort affairé à protéger ce que nous avons pu amasser.
Qu’elle est le seuil de souffrance à atteindre pour qu'éventuellement, il y est prise de conscience ?

Guy ROGER