mercredi 20 avril 2016

Débusquer l'illusion "LES MONTAGNES OUBLIÉES"

LA OU L’ILLUSION EST DÉBUSQUE SE PROFILE LA RÉALITÉ

   
   La croyance,  que  ce que tu es, soit une vérité dans ton état de division,  c'est-à-dire, ne pas être, au profit  de  celui qui parait  être, est la  substance  des pensées  qui fait exister  l'ego. C'est l'ampleur  de l'illusion  qui fait que  tout marche  dans  son sens, cependant tout ceci, n'est qu'un château de carte, car dès l'instant où la réalité fait éruption, plus rien  n'existe.
L'illusion d'une frontière entre le connu et l'inconnue n'existe pas, ce sont des  barrières invisibles que l'on prédit  avec  nos peurs qui donnent l'illusion  qu’elles existent et qu'elles sont infranchissables. C'est une fabrication  de l'imaginaire  avec laquelle on s'emprisonne, mais,  dès que tu as compris  que la barrière  est le mensonge  que tu te racontes, tu es libre. Celui qui n'est plus assujetti à ce qu'il  voudrait voir ou entendre, pourra accueillir  la réalité et mettre fin à ses illusions.
Le fruit de l'illusion est toute la tracasserie que cela génère donnant l'angoisse de ne pas être à la hauteur pour pouvoir accéder à ce qui est miroité. Cela crée nos attentes, nos croyances et nos désirs,  qui  se mettent en  effervescence  et produisent  toute cette activité  dans le but de réconforter l'esprit de son existence conflictuelle.
   Toute l'appréhension se trouve  dans l'immensité de l'inconnu, au-delà  des frontières invisibles que l'on se fabrique     où la peur de perdre ce qui est connu, empêche de franchir au-delà de ce qui est  rassurant.  C'est le fait de s'être  crée  une zone de confort que maintenant l'illusion est banalisée, au point  de se sentir bien  dans les train-train  quotidien de  sa prison.
Sur les murs on y installe  des tableaux  représentant  la liberté  et on se dit, après tout, mieux vaut  la sécurité de mon  petit univers  isolé  et fermé que l'angoisse  de l'immensité inconnue.
Pourtant,   dans ce petit univers, l'insatisfaction  rôde  et attise  l'esprit à  la curiosité de  connaître ses capacités de perception qui cependant sont  bridées  par  toute l'illusion que l'on véhicule.
     Le premier pas de l'éveil est de  se rendre compte de sa condition. Celle  d'être prisonnier  derrière ces barreaux  invisibles  que l'on s'est  construit à son insu. C'est-à-dire  les concepts que l'on a acceptés systématiquement  par  habitude, incluant nos croyances, nos traditions et nos train-train   ritualisés,  par lesquels se  conçoit l'existence. Puissent-elles être observées afin de découvrir les carcans et les conforts dans lesquels il y a la nonchalance et l'oisiveté de l'esprit qui se confronte à la monotonie de la solitude.
     Être attentif à ce qui se passe  en soi est un art ; l'art de laisser la préoccupation de ses désirs sans rien faire pour les alimenter,  afin d'être  totalement voué à la découverte de soi. Une démarche laborieuse certes…, parce que cela demande que toute  son énergie soit réunie, pour pratiquer  la persévérance  et être passionné par ce qui est   découvert.
     En étant attentif, il est facile de voir l'énergie qui se dissipe à travers l'action de l'activité de la pensée ; car celle-ci subjugue à l'esprit d'exercer pour le compte de son  centre d'intérêt. Si les émotions qui interviennent en soi prennent possession de l'esprit, au point que celui-ci  perd le contrôle de sa sérénité ; cela signifie que l'esprit s'est rallié à ce phénomène et n'a plus la maîtrise  de lui. D'où vient le fait  que  sans en être conscient se pratique des actions qui ne resteront pas lettre morte. Car, ces actions causes des réactions   dont les effets se propagent, et cela  uniquement par le   fait que  l'esprit soit contrôlé par la pensée et qu’il réagit mécaniquement. Toute cette activité  est le phénomène qui produit la perte d'énergie, celle qui est nécessaire pour pouvoir rester aux aguets et découvrir la nature de ce qui se meut en soi.

Guy ROGER

mardi 5 avril 2016

Texte extrait de l'ouvrage en cours de Guy ROGER "Les montagnes oubliées"

Cependant, quand les pensées t'embarquent par leurs propagandes et que tu joues le rôle de celui qui est dans la tracasserie, tu existes à ce moment-là par ce que tu crois devoir être et/ou devrais faire pour exister selon ce que la pensée a restitué de la mémoire et que tu estimes être la solution à ta sécurité. Cette sécurité devient alors ta croyance, et te voilà identifié à une chose sans vie. Tu es cette mémoire résiduelle qui prône le concept ce qui devrait être. 
Le passé devient pour toi important, c'est l'entrepôt des connaissances d'où tu puisses tes repères avec lesquels tu conçois faire ton existence, de cette manière tu rabâches ce qui fût, sans jamais t'aventurer en dehors de tes habituelles train-train.

Texte extrait de l'ouvrage en cours de Guy ROGER "Les montagnes oubliées"