mardi 15 octobre 2013

Tromperie







Secret de ton cœur
Caché-
à toi depuis toujours
Tromperie d'existence
C'est à cause du pouvoir
L'oppression qui presse tes pas,
t'invitant à prendre leurs miettes
Doux plaisir, mais poison dans l'âme
Es-tu là, tu ne le sais pas
T’as appris dans le moule
Ce que tu devrais être Juste l'image
Pour l'apparence d'être bien vue
La gloire pour être un élu
De ceux qui rôdent dans les rues
Des cœurs sans vie
Ballotés par le vent des promesses
Des espoirs sans fin qui créent le rêve
Pour bien dormir ce plaisir qu'il te donne
Bercé de belles idées
Tu sais pas qui tu es
Un secret
Que personne ne peut te le donner
Tu devras voir pour toi-même
Comment ça fait quand tu touches
Tu vois, la vérité Prisonnière du mensonge
Et c'est le faux qui gouverne
Tes croyances tes envies
Secret de ton cœur
Caché-
à toi depuis toujours
Tromperie d'existence
 
se vie turbulence

Division et la confusion
Quand tes pensées bourdonnent
D'un passé qui projet l'espoir
Es-tu là où es-tu partie
Dans des croisières lointaines
Pour trouver du répit à ton angoisse
Tu es partie loin de toi
La fleur et dessous ton toi
Et tu la cherches loin de toi
Être occupé
Sans arrêt de pensées qui t'embarquent
Fais de toi l'esclave des désirs
Et te vole la gaité d'être libre
Bercé de belles idées
Tu sais pas qui tu es
Une joie
Que personne ne peut vivre pour toi
Tu es responsable de toi
N'attend rien pour être libre
Le mensonge n'est pas réel Ce n'est qu'
une illusion
Et c'est le vrai qui est bien là
Mais se cache par tes rêves

mercredi 9 octobre 2013

Croire ou ne pas croire



De tous les temps l'homme a voulu appréhender le mystère le plus profond qui intériorise la conscience humaine, il aura fallu à ceux qui s'y engageaient la vigilance d'un désir profond et passionné. C'est la quête la plus ancienne qui a consterné et captivé l'homme, celle de savoir si l'existence dans toute sa complexité avait en elle une autre signification qui dépasserait toutes les barrières de son ignorance pour trouver une vérité éclatante qui le libérerait de sa confusion.
Cependant, beaucoup de ceux qui ont affranchi les difficultés et ont pu s'en approcher, ont laissé des marques profondes à travers l'histoire, de leur vécu et de leur enseignement. Pourtant, aujourd'hui l'ignorance et la confusion demeurent plus que jamais et l'humanité semble s'accentuer dans un monde en dérive, ne se souciant pas de la vérité, ni de sa beauté, mais plutôt de l'idéal où se trouveraient l'harmonie et la paix.
la vie quotidienne de la plupart d'entre nous reste dans ses habituelles batailles avec très peu de moment de clarté et il se passe un phénomène plutôt déconcertant, car dans la quête d'une vie meilleure, nous sommes confrontés aux désirs de ce que nous croyons être la solution, nous avons accumulé de la connaissance à travers les cultures, les traditions, les dogmes, les courants de pensée, en fait toute l'éducation et l'expérience que nous en retirons sont les matériaux avec lesquels nous fabriquons l'idéal et nous nous mettons à le poursuivre, aussi, nous ne rencontrons pas la réalité, mais le produit de nos désirs.
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L'idéal projeté devient un réconfort, un soutien à nos conditions de vie. Une assurance qu'il y a quelque chose qui dépasse nos capacités. Un puissant qui soit le contraire de nos violences, de nos mesquineries et de nos rancunes, qui dira comment nous comporter. Un principe qui mettra de l'ordre dans la confusion que nous cultivons, la croyance qu’un  Dieu viendra un jour pour nous sauver de nos  guerres avec ses disputes infantiles de promiscuité.

Nous taillons dans la pierre et dessinons sur du papier une image et nous l'adorons, nous cautionnons de jolies phases et les appelons sacret. Nous disons à nous-mêmes qu'un jour je serais capable d'être plus gentille, moins violant, que je cultiverais la vertu et l'amour, tout en continuant à mener la même vie de mes envies, de mes désirs remplis d'ambition à me satisfaire de mon assiette. Tous ceux-ci, en puisant mon réconfort dans l'idéal d'un Dieu qui me pardonnera de jouer à perpétuer les souffrances, pour garder mes privilèges dans l'indifférence du plus faible. Si nous sommes concernés, si nous avons quelques part une envie de vérité et que nous voyons l'état et la condition de la vie que nous avons fabriquée autour de nous et constater que nous cherchons à nous excuser, peut être que cette perception sera le choc qui nous donnera l'énergie suffisante pour affronter cette hideuse vérité de nous-mêmes, que nous abandonnerons le rêve de la vie que nous nous sommes raconté à nous-mêmes.
la vérité n'est pas le bienvenue dans nos styles de vie moderne elle vient détruire les croyances qui nous arrangent, pour que l'ego continue à faire barrage à la sensibilité, la liberté et la beauté de ce qui existe derrière les mascarades  de nos envies.
Il y a des croyances qui sont cultivées depuis des décennies, qui sont des mensonges qui nous permettent de renier la réalité et qui prônent sur nos conclusions leurs sombres desseins , nous retirant  la faculté de
questionner et de douter, gardant nos esprits dans le domaine de la spéculation.





C'est seulement quand l'esprit est libre de tout idéal et de toutes illusions qu'il pourra explorer au-delà de toutes idées établie d'un Dieu, ce que la pensée, le raisonnement et l'idéal sont à l'homme, resteront la limite de son désir. C'est au-delà des limites de la connaissance et de l'imagination que s'arrête la croyance, pour faire place à la réalité l'esprit doit d'abord se débarrasser des concepts que la pensée fabrique.


la pensée du jour


lundi 7 octobre 2013

Une révélation monumentale

l'horloge des mayas en dit long ..  la lecture des astres faite par les mayas se confirme dans les pyramides d’Égypte
à na pas manquer... ne soyez pas déstabilisé mais soyez prés !

pas sérieux s’abstenir  

dimanche 6 octobre 2013

La mémoire pensante



La pensée, ne serait-elle pas l'instrument qui recase les mémoires cumuler du temps?
Les expériences des hommes ont-elles donné naissance à l'activité de son affairement?
Sommes-nous encore notre original authentique ou sommes-nous le résultat de tout ce cheminement cumulé tout au long de l'histoire des hommes ?
L'être humain reflète-t-il le fonctionnement du psychisme de chacun?

Si nous sommes intéressés à découvrir notre originale source, il est évident que, se comprendre est essentiel, comment la machine de la pensée, dans sa globalité se meut. Comme celle-ci, est, nous allons le voir, le facteur qui régit tout le psychisme, toutes les émotions, les actions et les réactions de la vie quotidienne. Et de tous les temps la question a toujours été la même comment se défaire des enjeux qui poussent l'esprit à la confusion, voir s'il y aune autre vie non troublée de l'angoisse de nos propres envies de plénitude.


Il y a toute l'accumulation des mémoires qui s'est transmissent en héritage qui est la connaissance qui nous habite et la pensée répète tout simplement son contenu, tout comme la logique du fonctionnement de nos ordinateurs le programme est mis en place et à la demande on trouve la connaissance adéquate aux problèmes qui se posent. 

 Par ce contenu limité se projette tout l'espoir d'une assurance durable. Cet espoir crée alors à son tour une frustration à cause des frontières infranchissables que l'on trouve aux limites de la connaissance emmagasinée, mais assoiffé de plénitude l'ego dicte la conduite pour qu'à travers le temps la pensée se purifie du désordre en adorant les vertus. L'ego à travers la pensée est la cause principale de toute l'activité de nos vies quotidiennes, la force qui pousse à devenir ce que l'on devrait être et aussi la cause qui persiste à ne pas s'écarter des sentiers battus. C'est la soif de la satisfaction qui devient le désir par lequel l'esprit s'emprisonne.

Par ce mouvement constant, il y a abêtissement de l'esprit et porte en elle la graine de toute la misère du monde. La course au résultat à atteindre qui détruit le résultat à la mort de lui-même, car, la conclusion de la pensée, figent l'être à demeurer dans sa limite, l'inéluctable limite de la frontière du savoir, elle est faite de son passé, que l'expérience affûte pour être projeté à être consommé dans l'espoir qui arrivera un jour.

Cette direction, dans laquelle l'esprit s'engage est l'accumulation de toutes les expériences de l'humanité qui a fait sa conclusion, l'esprit assujetti n'entend rien d'autre que la vérité de son propre acquiescement. Des idées vieilles comme le monde circulent encore dans ces vastes réseaux schématiques et cristallisés, les mêmes devises inchangées, toujours dans un but de promouvoir une solution, une voie de sortie au carnage qui se créer.
Mais la pensée ne peut sortir de ses limites, elle ne peut pas faire de l'inconnu avec du connu, elle stagne toute réalité en ce qui devrait être. Elle ne sait pas voir les choses telles qu'elles sont, elles doivent être constamment comparés à sa connue. Sa nature ne peut réagir autrement qu'à partir de toute la connaissance qu'elle a, aussi magnifique et extraordinaire soit elle, elle reste pour autant, que la somme du savoir limité de tout ce qui fût cumulé au fil des âges.
Sachant ceci, tout être qui est curieux de savoir se posera la question suivante :
est-il possible à l'esprit de se libérer de son connu ?

Il est clair que pour pouvoir explorer l'inconnu, l'esprit doit faire face aux résistances qui se jouent dans la peur qui apparaît, quand l'insatisfaction montre une passion pour le neuf, le vivant et la vérité. L'habitude monotone à toucher le bout du rouleau, le plaisir ne se justifie plus, le besoin de s'isoler dans le silence pour être loin du brouhaha de ce que la pensée demande, devient une obsession.

Là, dans ce havre de paix se dévoile alors la réalité que le brouhaha de la pensée cachait à la perception, l'esprit qui perçoit, voit alors, toute la perfidie de ce qui a gouverné ses actions. Il laisse naturellement l'illusion à laquelle il s'est attaché, il se réconcilie avec la beauté et aime être avec elle.

Guy ROGER

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La Fin des temps


La fin des temps, est l'image donnée à la destruction de tout règne de vie, supposé être un terrible événement de l'extinction humaine, criés sur les toits par quelques prédicateurs érudits de la connaissance de Dieu. Une telle chose n'est que propagandes à instaurer des peurs chez les uns et les autres et c'est bien cela qui fait de nous les superstitieux et les spéculateurs de grandes sensations de malheurs à venir. Laissons cela à la conversation des accaparés de leur destin et allons voir les faits.
Le temps des marais et des rotations autour du soleil avec la fleuraison des saisons est là pour nous émerveiller et continuera à le faire aussi demain, comme ce fut le cas depuis des millions d'années. Ce qui faut savoir, c'est : qu'est-ce que contient, au-delà de son sens habituel, le terme de la fin des temps ?
Celle-ci est porteur d'une réalité, qui dépasse la perception habituelle. C'est de toute évidence, à nous les hommes de bonne volonté, d'aller explorer ce qui se passe, quand le temps s'arrête d'être. Le temps que nous aspirons à devenir quelqu'un, le temps qu'il faut pour aller d'un désir à un autre, le temps qui mène à l'espoir, le but d'un rêve. Il n'est pas ici question de mettre le temps chronologique en cause, mais le temps où est engagé l'espoir pour obtenir des jours meilleurs. Parce que chacun peut observer lui-même, que quand ce genre de temps s'arrête, c'est la fin des frustrations et de toutes batailles à vouloir gagner pour être ce que l'on prétend devoir être. C'est la fin de la course à parcourir l'échelle sociale, car, quand existe ce temps, existe aussi la souffrance humaine et qui dit temps, dit aussi accumulation de processus, de chemin et de stratégies pour trouver au bout une cause à un bien-être, éphémère bien sûr, puisque tout ce qui se passe dans le temps, est instable et en décomposition permanente, donc, on y trouve du plaisir, mais aussi la crainte de perdre ce même plaisir.

La fin des activités de ce mouvement de la conscience, qui est la somme de tous les aspects de nos êtres intérieurs, est l'émergence d'un silence, qui donne la paix à l'esprit. C'est un lieu ouvert à tout moment, à celui qui se dépouille de son sens du Moi, qu'importe le moment ou cela arrive, aucune condition d'État d'être n'est requise, il n'y a pas de bons moments, ce n'est pas une opportunité où on trouve une récompense, il n'y a rien à gagner.
Le moment pour y être, sera seulement dans le maintenant de n'importe quelle maintenant.

Là, tout est toujours neuve, le passé ne s'y adhère pas, tout est là et ne fuit pas à se projeter dans un futur quelconque.
La vie est alors possible sans avoir la menace du temps, un éternel maintenant nous est ouvert.
La fin des temps, est le début de la vie, pas besoin de s'en remettre à un soi-disant jour, où la paix sera distribuée sous la tutelle d'un jugement, encore là une invention du temps, pour se donner le temps de continuer à chérir les choses du temps.
La vie est présente dans toute sa beauté, à soi d'abandonner le rêve du temps de ce que devrait être la vie, loin là-bas dans l'idéal, la théorie et l'espoir.
Créer la fin des temps c'est de donner la capacité a l'esprit d'être libre d'explorer au-delà des connus.


Guy ROGER

vendredi 4 octobre 2013

L’agitation que crée la peur.




Le cycle normal du dysfonctionnement de notre système émotionnel, est régi par la peur d'être déstabilisé dans l'équilibre qui est acquis. Et parce qu'il y a soumission à la crise, l'esprit se cabre dans une phase de détresse, puis se concentre à sa survie en répondant à la cause, par la mise en place de comportement de défense, qui deviendra l'outil de l'expérience à un événement prochain. Se forge ainsi, des états de personnalité qui se renforcera à chaque expérience, donnant ainsi à l'individu de l'assurance dans son ego. C'est un processus qui se répète sans cesse où l'ego cherche à gagner du terrain pour atteindre un état d'invulnérabilité, devenant seul maître à bord, se séparant des autres ego, s'imposant ses désirs les plus satisfaisants.
Si nous sommes prêt à être honnête et sans rien nous cacher à nous-mêmes, c'est cette cruauté que nous verrons pour la plupart, être ce que nous sommes.
Mais les modes de vie que nous adoptons, s'appliquent à renier ce que nous avons appris à être détestable. Les normes de ce qui doit être et de ce qui ne doit pas être ; les comportements stéréotypent, imposé par la propagande des surveillants du mal et du bien, à la cause de l'ordre établi, tous ceux-ci font surgir le reniement ... Un fait, qui c’est installé dans la théorie du négatif, à être occultés. Cette conduite est l'œuvre de la peur à affronter nos ombres et a pour cause l'existence et la fructification des phénomènes psychologiques, qui sont aussi l'extension d'un reniement de ce qui se passe autour de nous dans le monde et qui sont les causes de toutes les souffrances humaines.

La peur du manque fait craindre la fin d'être à celui-là qui est l'ego, qui  cherche la sécurité d'une continuité. Pour atteindre cela, lui est nécessaire, le temps et sa quête, qui lui donneront l'espoir. Mais voilà qu'au-delà de tout son raisonnement, au-delà de toutes pensées, au-delà du temps, l'ego n'existe pas. Seul un esprit au présent, libre de tout engagement de l'ego peut être libre de la peur et de la confusion.



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jeudi 3 octobre 2013

Au-delà de la connaissance

Au-delà de La connaissance
Que se passe-t-il vraiment que nous ne discernons pas

Nos sociétés sont-elles vouées à l'angoisse d'une vie aux lendemains incertains ?
Y a-t-il un complot qui nous garde préoccupé à la rechercher interminable de jours meilleurs ?
Y a-t-il une menace qui contrôle notre précarité pour faire perdurer l’angoisse du manque? Et à qui profite le crime ?
La réponse est évidente, il y a une volonté de fer qui accroît son poids pour l'acquisition d'un pouvoir sans précédent sur la grande majorité, celle-ci se retrouve alors grisée, par son désir de vouloir changer sa condition d'oppresser. L'histoire nous mène toujours à cette ultime montagne vertigineuse, où la révolte est inévitable et se termine dans des bains de sang où finalement personne ne trouve refuge ni sécurité, ni tranquillité.
Et avec l'inquiétude, grandissante de l'état de nos gouvernements, de plus en plus corrompus et assoiffés de pouvoir. Nous nous appliquons à vouloir défaire toute l'absurdité de ce qui a été mis en place, en brandissant des drapeaux sur les places publiques pour manifester notre indignation. Il y a toutes ces aberrations de la machine sociale, à laquelle nous avons tous participé à mettre en place par le fait  de la condition intérieure de chacun, celle de toutes les actions et réactions de notre système émotionnel qui tissent les relations humaines et s’avère être le résultat de nos sociétés.

C'est toujours le même processus qui soutient la plus importante activité de l'homme au sein d'un mécontentement, c'est cette dépense d'énergie à notre soif de sécurité, toute cette activité est le facteur d'une demande aux changements et dans cette insatisfaction qui règne au sein de la confusion que nous vivons, tous tirent vers soi les rênes, pour avoir le gain du plaisir, afin de pacifier ce manque, qui semble toujours être la cause de cet acharnement pour la sécurité réconfortante. Aujourd'hui, rien n'a changé, cela a été ainsi de tous les temps, depuis les sociétés tribales, passant de Jules César aux dirigeants de notre époque. Toute l'histoire et son activité changeante apprennent l'homme à craindre l'avenir, se berçant de son angoisse, il a toujours voulu croire, qu'il y a une paix à trouver en s'enfermant dans ses forteresses de confort.Il veut surtout que la route vers l'accomplissement de son désir soit libre d'obstacle, pour accéder au rêve qu'on lui donne de rêver. Mais personne, dans sa démarche n'est consciente que l'ambitieux laisse toujours derrière lui un désert sous les traces de son piétinement.L'homme a toujours été angoissé par le temps qui passe et dans son affairement il est toujours à la recherche d'un miracle qui lui apportera une réponse à son angoisse de ne pas savoir. Il n'a plus la capacité de réfléchir seul, il ne se dérange pas de sa position de confort dans laquelle il a été moulé, il accepte ce qui se dit. Il dépense plutôt son énergie à combattre pour pouvoir vivre dans l'espérance de ses idéaux, qui lui procure du réconfort instantané. C'est ainsi, que va l'activité de l'homme sur la terre, il ne connaît que le brouhaha de son propre désir et ne conçoit pas le silence de son cœur. Ainsi nous avons en nous ce processus de l'attente de jours meilleurs qui nous rendent vulnérable des promesses que nous font les premiers venus. À cause de cela nos dirigeants se sont infiltrés et ont bâti leur empire sur notre bon vouloir, nous sommes devenus obéissants aux lois, aux règles et à toutes sortes d'autorités, qui brandissent un idéal. Ainsi ce petit monde marche comme ils l'entendent. En dépit des protestations, suite à des insatisfactions grandissantes, les choses ne changent pas pour autant, il y a toujours des hommes, des femmes et des enfants qui meurent de faim chaque jour dans le monde. Les guerres se produisent quand même pour des raisons ambiguës où la faim d'un pouvoir manipulateur reste la seule motivation, retirant ainsi des enfants à leur mère dans des déchirures de profonde tristesse et de souffrance, créant une haine qui s'active à réagir, sans l'ombre d'un raisonnement dans son sillage.
Le regard sur ces faits incontestables, n'est pas ici une connaissance pour prendre parti dans le but de vouloir trouver une action pour défaire toute cette tragédie. Cela a été déjà l'intention de toute une décennie de génération qui ont toutes voulus changer la donne et dont l'aboutissement, était davantage de problème à résoudre.
Ce désordre doit être perçu dans son rouage profond pour permettre l'observation des raisons fondamentales qui a dévié l'homme de sa capacité naturelle à agir dans  l'harmonie. L'observation du fonctionnement interne de  la psyché dans son mouvement, est primordiale afin de dissiper la décadence chaotique qui existe et qui est le résultat qui infeste  nos sociétés.
Une vision objective et nécessaire, car autrement elle entraine le regard de celui qui en souffre à agir dans le feu de l'action, sous l'emprise de l'instinct par la violence et la haine. Dans le mouvement interminable que la pensée cultive, la plupart des individus dissipent leurs énergies à réagir pour se protéger de la souffrance en inventant toutes sortes de méthodes qui s'avèrent être une fuite à leurs problèmes.
Il est donc nécessaire d'observer le mouvement du phénomène au sein de notre conscience où cette activité a pris corps pour pouvoir appréhender l'ampleur de son impact sur nos réactions. Car avant de se manifester à l'extérieur dans le monde, elle a commencé à se manifester dans les affairements de la vie quotidienne de chacun d'entre nous. Au sein de nos relations, depuis l'activité de nos propres consciences. Nous avons tout simplement fait le monde qui ressemble à ce que nous sommes profondément.
Si l'attention est distraite à l'observation que nous faisons, l'observation n'est alors plus possible car celui qui observe se retrouve à nouveau absorbé dans l'activité à vouloir changer, afin de ne pas affronter en face ce qu'il y a à voir. L'escalade vers l'angoisse prend le dessus dans la crainte que la vérité qui est, refasse surface, alors l'observateur est distrait, emporté par l'activité de la pensée, il crée de toutes pièces ce que cette vérité devrait être. Une image se met en place, il n'y a plus d'observation, mais un mouvement de la pensée, le brouhaha qui empêche toute observation du mouvement interne. Là, des effets apparaissent, se propageront nonchalamment à l'insu d'une attention en berne et perpétuera le genre de vie que nous connaissons. Aussi, l'observateur doit explorer sans la distraction des pensées par lesquelles il évalue, il doit être libre de tout jugement afin de rendre possible l'exploration et appréhender tous les faits qui s'y déroulent. Nous ne réalisons pas, pour la plupart le pouvoir de l'illusion. Quand tous nos sens sont assujettis aux plaisirs, nous nous identifions au bien-être que cela procure et nous en voulons encore, mais avec cela vient la frustration de manquer et se développe, l'agonie de l'isolement.
Ainsi la distraction nous éloigne des faits réels de l'existence et crée la chaine d'une escalade de détresse et de confusion, à jamais, séparé de la beauté. La plupart d'entre nous vivons cela sans connaitre autre chose, seulement peut être, quelque rares flaches de réalité.
Nos sens ont accumulé tant de connaissances et sont maintenant obtus dans leurs demandes, ne sachant plus considérer autre chose, en dehors de ce que la connaissance a prescrite sur les registres de nos conclusions. Son impact est déroutant vu l'ampleur du phénomène qui a divisé la perception de la vie dans son ensemble pour la réduit à celle de l'individu croulant sous le poids de ses conclusions, le bornant à une perception de la vie, que par tout ce qui devrait être et par ce qui aurait dû être, n'acceptant plus ce qui est. Ainsi la plupart sont pris dans les limites de leur savoir et s'adonnent à une déconcertante attitude de fatalité, où la même activité, inexorablement se perpétue, tel un ruisseau grandissant en rivière puis en fleuve, au fur et à mesure des générations.
Dans les mouvements de nos sociétés comme dans nos vies intérieures, voir la réalité derrière le regard corrompu par le faux, relève du miracle. Cette approche demande une terrible et sincère attention à ce qui se passe vraiment. Et comme l'illusion domine la perception de celui qui observe, il n'y a pas d'observation, mais une continuité d'interprétation, traduite dans un langage de désir. Le regard doit être balayé avant tout de son propre désir de voir. Si le fatalisme est la descente vertigineuse vers l'abime, où tout se désagrège de clarté, alors dans ces lieux, même le raisonnement le plus perçant sera bercé d'illusions. Nous nous sommes toujours donnés des issues de secours à ce que nous avons peur de voir. L'immensité reste un mystérieux domaine peut fréquenter. L'enseignement qui est propagé, est la propagande de toujours mettre des barrières d'interdiction aux frontières de nos connaissances, ainsi nous nous disons à nous-mêmes, « campons sur la vérité des conclusions et des expériences » dans ce cas nous nous contentons seulement de miettes, nous nous satisfaisons de conclusions qui font partie du cadre de la connaissance
Il y a dans l'activité des hommes une sorte de fuite, dédiée à l'angoisse de rencontrer un vide, il y a cette crainte de se retrouver seule avec ce vide silencieux. Ce néant que nous constatons à la limite de notre connu, que nous ne voulons pas voir en face à cause de la détresse que cela implique, celle de devoir abandonner le petit monde de nos habitudes. Pourtant, tout engagement que nous prenons à le combattre, rend cette chose plus menaçante. La cause est,  que nous nous adonnons à la course vers la sécurité, nous la voulons pérenne et toute notre énergie se dissipe là, à nous accrocher à ce qui nous réconforte.
Nous déballons toutes sortes de théories, pour nous protéger de l'angoisse, ce qui produit un brouhaha de confusion et dans cette course quotidienne à nous sécuriser dans des poursuites sans fin à l'assouvissement de nos désirs, l'esprit s'attache et devenons dépendants du plaisir. Le sens de l'existence est rendu ridicule, il n'y a pas de répit à l'interférence du brouhaha que la pensée impose, nous y sommes épris et à cause de cela il se développe une insensibilité à la beauté du silence.
Nous recherchons toujours dans l'agitation de toutes nos activités, la compagnie de nos amis, de nos compagnons, de nos biens, en fait tout ce qui nous procure du réconfort. Nous sommes dépendants de toute l'agitation de nos quotidiens pour un peu de vivacité à nos vies monotones. Il y a cette constante activité à vouloir résoudre  cette insatisfaction d'être dans le doute, dans la solitude, dans le désarroi d'une situation qui nous échappe et que nous voulons pouvoir contrôler à notre avantage. Nous voulons que quelque chose de magnifique nous arrive, nous le cherchons à travers plus de connaissances à travers quelques idées exotiques qui pourraient combler le manque et l'ennui qui nous instigue. Nous voulons remplir nos vies de choses qui nous feront oublier la médiocrité de ce que nous vivons.
C'est cette angoisse d'être habituellement vide de sens, qui anime nos faits et gestes, même si nous nous adonnons à toutes éruditions et que nous nous entourons de confort et de réconfort. Aucune de ces choses ne pourra changer ce sentiment d'incertitude et d'ignorance.  L'immensité de la vie ne peut être appréhendée par tout ce que  l'homme a appris de la vie, toutes les connaissances emmagasinées dans la mémoire restent aux limites de l’inconnu.
Ainsi, Chercher la lumière, n'a aucune valeur en soi, si les ténèbres dans lesquels nous sommes, ne sont pas rendues visibles par notre propre lumière. Faire face à la réalité de cette vie et de tous les mensonges qu'elle comporte, est le pas pour la libération de l'esprit vers l'incommensurable.
Les idéaux et les croyances sont communs à la vie de nous, les hommes, à vouloir débusquer une réalité autre que ce qui est à être vécu. Ainsi les quotidiens deviennent un affairement à la course effrénée de choses qui devraient être plutôt que ce qui se passe vraiment. Nous passons notre temps à vivre pour atteindre l'état d'une vie qui devra exister plus tard, ne nous apercevant pas que la seule vraie vie à vivre est la réalité de maintenant qui ne peut pas être changé. Les idéaux et les croyances nous projettent dans des futures romanesques d'un monde meilleur, ou l'attente et l'espoir se convergent pour donner une instabilité névrotique et perturbe la vision de celui qui côtoie le moment présent.
Dans l'ambition que nous aspirons, celle de combattre l'état d'être que nous voulons renier pour atteindre son contraire, il y a fuite d'un état vers un autre, ce qui crée toute une activité de la pensée, qui s'activera à dénier les faits réels. Cette activité de l'ambition à devenir un mieux-être, est l'activité principale de la conscience de chaque être humain, un produit de la propagande du désir, un mouvement dans la conscience que toute l'humanité partage. Qui fait de l'expression de nos sociétés le reflet du soi convoyé par la masse, qui rend conformes le cheminement et normalise les comportements, vers l'ultime plaisir de la jouissance à atteindre.
Mais par la nature même de toutes les informations que nous avons captées au sein de cette conscience nous avons appris à nous enorgueillir à nous considérer, unique avec un sentiment d'être séparé de tous ceux qui partagent cette conscience. Cela donne un sens d'importance à la personne à laquelle nous nous imaginons être, créant ainsi la limite de nos propres perceptions. Vient alors la peur d'explorer au-delà de cette compréhension prescrite par l'individualisme, faisant de son isolement le facteur d'une séparation, divisant les hommes dans les conflits se protégeant derrière des barrières de plus en plus hautes d'idéalisme contre tout atteinte d'être soumis à la souffrance. Ainsi, perdu dans son petit univers, il oubli la réalité de sa vraie nature, qui est la joie d’être uni avec le tout, c’est là sa vraie grandeur.
Les barrières de séparation sont les illusions que la pensée fabrique et elles donnent tant de réconforts, nous ne voulons pas savoir que ces phénomènes n'ont pas de matière ni de fondements factuelle. Nous refusons que le confort de cette idée ou de cette croyance soit dévoilée comme non fiable, la réalité que nous voulons bien lui donner est une illusion. Nous résistons donc à la perte éventuelle de ce sens de sécurité, que nous avons trouvée dans l'idée que nous avons adoptée, nous la défendons férocement. Alors, nous dépensons de l'énergie à vouloir être ce que le processus de la pensée projette sur l'écran de nos désirs il ne nous reste plus de vitalité pour être présent à l'observation du mouvement qui nous a embarqués avec lui.
Il y a grande difficulté à voir au-delà de la connaissance des normes établies, de prendre conscience de ce qui se cache derrière les perceptions dictatrices qui nous ont accommodés. Cette confusion est une entrave à la sérénité de l'esprit et vient du fait que la configuration mentale de nos trames de pensées, ne tolère pas le fait, que lui soit retirée la gloire qu'il y a, d'avoir récolté de l'importance. Plus il y a accumulation d'importance, c'est-à-dire plus d'images de soi, plus la vie à laquelle nous nous sommes identifié, va donner des émotions à fleur de peau et serarésistant et buté à ne pas considérer qu'il y a quelque chose d'au-delà de sa perception... Il y a là un refus catégorique que tous idéaux et toutes croyances conduisent à la propagation de la souffrance. Ils proviennent du pouvoir hypnotique de tout le stockage des connaissances acquises, que nous ne voulons pas laisser, parce que cela nous donne une identité qui nous rassure, car nous n'aimons pas l'idée de ne rien être du tout. Et pourtant c'est ce que nous sommes, tant que nous nous identifieront à une apparence et que nous prenons goût à nous faire valoir dans l'importance que cela nous donne, nous ne pourrons pas connaitre la beauté de l'amour qui fait tout du rien.
La mémoire s'avère être un appui à l'importance que se donne l'ego pour exister, car il y a identification à la valeur du penseur, qui n'est pas différente de la pensée qui surgit de sa mémoire. Cette pensée active toutes les émotions et l'émotion n'est pas un mouvement séparé de celui qui la vie. Nous sommes la projection de tout le mouvement de notre psychisme et aller à sa rencontre demande de l'observation sans jugement pour percevoir toutes les pertinences, les tendances, les résistances et les conflits de dualités que cela implique.
La difficulté est de sortir des sentiers battus, piétinés par les milliers de générations, c'est la cause comportementale génétique des modes de vie répétés où c'est installé la routine du confort, les comportements stéréotypes. Nous cachons à nous-mêmes tout autre comportement ou perception inacceptable de l'opinion reconnue. À cause de cela nous restons à la périphérie de tout ce qui est fondamental, nos activités quotidiennes ne nous y conduisent jamais, l'affairement est dans des rôles qui se jouent dans l'apparence avec de rares instants de répit, où se dévoile la vérité qui est ensuite immédiatement envahie par toute sorte de résistance que l’on trouve  quand  l’intention surgie pour  s'aventurer au-delà des sentiers battus.
Nous n'abordons ainsi jamais l'exploration de savoir ce qu'est le fonctionnement des pensées qui nous habitent, elles sont déterminantes, car elles sont les réacteurs en chaînes du contenu de la conscience. Il y a une pression énorme, dans tout ce mouvement qui converge à donner le ton sur laquelle doit ce joué l'activité humaine.
Il est peut-être difficile d'admettre que tout le mouvement de la pensée est celle que partage aussi autrui, chacun de nous est pris dans le résidu de toutes les mémoires qui influencent toutes les réactions et notre résistance à cela est elle-même un conditionnement ou la pensée à son dessein, de planter la croyance que chaque penseur est unique et ne pense que par lui seul. Il y a dans ce qui est dit, peut-être une déception de ne pas être ce spécial que l'on a bien voulu accepter d'entendre des spéculateurs, insinuant qu'il y a quelque chose qui restera du moi après la mort, mais cette entité n'est rien d'autre qu'un assemblage d'images installées par un captage de tout ce que l'homme a introduit sur l'autoroute des courants de pensée qui sont instaurés dans la mémoire des mondes depuis où est puisé l'individualité telle que nous connaissons.
Ainsi il y a une transcendantale découverte de savoir que la pensée a toute fabriquée et qu'il n'y a, aucune réalité à cela, que nous avons alimenté cette perceptive de l'idée qui réconforte et l'avons cultivée. Peut-être que nous avons à notre capital humain des décennies d'illusions et d'insatisfaction, que le désir de trouver une issue grandit de passion, mais nous devons surtout comprendre que l'illusion de nos espoirs nous dérive de la vérité et nous mène directement à la rencontre de nos propres envies de nous protéger de la vérité. C'est là le cercle vicieux d'un malaise à investir de questionnements, nous verrons qu'elle obéit à la dictature menaçante, qui exige que l'on doive bien rester dans les sentiers battus, sans s'en écarter, nous devons faire preuve d'obéissance à la mémoire ancestrale et génétique instaurée par des habitudes infrangibles.
Si nous questionnons nos habitudes nous nous apercevrons que nos vies sont mécanisées, que nous ne sommes que des robots, qui vont tous les jours répéter les mêmes choses. Des automatismes ont pris place, nous sommes dominés par tout le flot des pensées qui ont endoctriné nos cerveaux à accepter notre condition.
Ce sont des habitudes ancrées, au bon gout de ceux qui veulent en retirer encore plus de plaisir pour leurs insatisfactions grandissantes du manque de pouvoir. Nous sommes tous pris dans cette tourmente et ce n'est pas glorieux, nous préférons renier, mais cette réalité est bien là, elle dérange, mais nous nous y accoutumons en créant d'autres centres d'intérêts qui nous absorbent dans la distraction.
Il y a ceux qui prônent, que le monde va bien parce que disent-ils, nous nous y attelons à le rendre meilleur. Mais n'est-ce pas là aussi une illusion que la pensée nous raconte avec des idéologies où l'espoir devient le dictateur de nos pas?
Un cycle sans aucune fin au cauchemar de ne jamais aboutir, seulement vers plus de problèmes à résoudre. Ainsi va le monde.
Quand il y a résistance à lâcher les idées qui réconfortent et qui font les croyances auxquelles on s'est identifié, il y a une dualité qui se manifeste en soie et apporte de la contrariété entre la liberté le contrôle. La peur de souffrir à ses actions bien mesquines lier à un centre d'intérêt égocentrique qui ne connaît pas la pitié, quand il s'agit de garder l'image qu'il s'est créé comme réalité. L'identité de ce que l'on est, sera bien choyé, l'édifice du moi prend alors son importance .
Il y aura la paix intérieure, que s'il n'y a pas la réaction de la pensée à vouloir intervenir devant toutes les actions des hommes. L'observation de ce qui est, sans réaction produit le changement. La non-action produit la paix au sein de l'existence, dans cette non-action de la pensée, l'amour à son propre pourvoir d'action.
De voir ainsi les rouages de nos actions et de nos réactions, les tendances que prennent nos comportements, de faire l’observation  sans vouloir les changer, nous ferons voir l'immense désordre qui habite nos consciences et c'est seulement là que les schémas des conditionnements seront réduits à néant, les pensées reprendront leur place et l'esprit aura sa clarté cristalline . Nous verrons tout simplement le chemin et la lumière qui s'est déployé là,  d'une perception authentique, avec une  vie sans la  pensée désordonnée, à vouloir organiser la vie de l'homme.
Le vrai ennemi de notre liberté est ici dans la propagande de cette lourde mémoire que nous n'arrivons plus à questionner de son bien-fondé, trop abasourdie par son martèlement répétitif, nous sommes devenues dociles. Nous ne réalisons pas que cela nous mène captif dans l'illusion des promesses. Dans ses mouvements de répétitions autour de l'habitude, la vie devient un mécanisme bien rangé où l'on s'interdit la nouveauté. Mais celui qui défie les conformités, sera pris pour un fou, car c'est être considéré sans bonne renommée, celui-là qui expose l'hypocrisie d'un monde respectable, cette personne là, voudra abandonner son chantier, elle réalisera l'inutilité de faire des murs de séparation qui lui cachent la vue vers les horizons infinis.
Tant de générations se sont  alignées sur des schémas réducteurs, autour d'habituel concept, incontournable à la rébellion, sous peine d'être rejeté. Atrophiés, les esprits suivent les sillons, acharner à garder les tabous de l'histoire, accrocher aux traditions, avec l'interdiction de bousculer l'ordre établi.
Pourquoi accepter de rester dans l'ombre, sans avoir la liberté d'explorer plus loin ?
Une question que chacun d'entre nous devra ce la poser à soi-même, en observant sa propre condition.
Toutes les activités de la pensée qui nous incitent à devenir ce que nous ne sommes pas, ferment les possibilités de notre vraie nature. Nous portons des masques, qui cachent cette vérité de nous-mêmes, il y a cette crainte d'être vrai, parce que la vraie nature de l'homme n'est pas reconnue par les conformistes, il y a la honte et l'angoisse de ne pas être aussi bien habillé que tous ceux qui portent les flambeaux, de la glorieuse vie de bataille à devenir ce que veut la norme de conformité. Les troupeaux sont les regards qui contrôlent tout et insistent pour que tu appliques à la lettre les règles à suivre. C'est de la marchandise sur un plateau doré qui est donné, pour ton soi-disant bien, avec la condition que tu restes le gentil mouton de la bergerie. Il y a là une extrême hypocrisie, cultivée sur des vertus bidon, que crée la peur de ne pas avoir la récompense avec la petite tape sur le dos. Personne n'a pourtant obligation de se soumettre à l'autorité de quiconque, quand il s'agit de direction psychologique concernant la connaissance de soi. Dans ce domaine, il n'y a pas de route toute tracée, ni de but à atteindre, contrairement à ce que nous fait croire tant de courant de pensée. Nous sommes nous-mêmes nos propres lumières, personne ne pourra dire pour nous, ce que nous sommes, c'est à nous de faire ce chemin et apprendre par nous-mêmes. Si aujourd'hui nous sommes pour la plupart dans l'ignorance de ce que nous sommes et ainsi dans la confusion, dans l'angoisse et la compétition, c'est à cause de toutes sortes de croyances et de superstitions en vue d'une réalisation de soi. Et parce que nous sommes soumis aux règles de l'évolution, nous voyons la vie que par cela, cette manière de vivre nous donne l'assurance et l'espoir qu'arrivera un jour l'illumination, un but à atteindre. Nous nous forgeons ces idées à travers une méthode pour atteindre quelques concepts qui nous souriront, tout cela, parce que nous subissons dans nos vies quotidiennes la misère de l'incertitude, la frustration et la crainte des lendemains, alors le regard se rive vers l'espoir qui, jour après jour, doit être ravivé. Mais découvrir ce que nous sommes en prenant note de nos réactions, en découvrant les croyances que nous soutenons, les tendances par lesquelles nous réagissons, les émotions qui surgissent et ce que nous pensons, est la chose la plus volatile qu'il soit et cela demande une attention et une persévérance de tout moment, l'insistance de quelqu'un qui veut découvrir la vérité la plus profonde. Autrement, nous ne sortirons pas de la spirale infernale qui nous aspire dans le genre de vie que nous connaissons, perpétuant le monde dans la confusion. Au lieu de faire face à la vie qu'il y a à vivre maintenant, nous sommes distraits par tout ce système de pensée que nous soutenons allègrement. Bien que nous voulions la paix, il y a les batailles et la confusion qui sont les modes de vie que nous aimons pourtant bien entretenir. Mais dans une perception où la réalité n'est pas travestie par la connaissance du passé et sa projection dans l'espoir, il y a une clarté. Mais du fait de l'extraordinaire liberté qui s'y trouve, l'homme dira. « Je ne peux faire cela, trop hasardeux ! » L'homme a de tout temps voulu connaitre un vrai sens à sa vie et le voilà devant une évidente réalité et paradoxalement, il la rejette en un seul bloc. Alors, à quoi aspire-t-on vraiment ?
Ne serions nous pas seulement intéressés à ne pas être dérangé, pour vivre nos vies en paix dans le confort que nous nous sommes fabriqué, même si le monde s'écroule autour de nous? Serions-nous pas captivés plutôt par tous les désirs que nous prévoyons d'atteindre et garder le privilège qu'il y a d'être à la tête du petit monde de confort, si nous sommes de bons observateurs sans vouloir couvrir ce que nous voyons, nous pourrons constater se à quoi vraiment nous nous vouons.
Mais dans cette escalade il y a le danger d'une division dans les rangs sociaux, qui amène l'homme dans un désert où la beauté et la vérité n'ont plus d'importance.
Il se résigne et affirme ne pas pouvoir faire autrement que de dégringoler vers l'abime, tout en espérant qu'un sauveur viendra le libérer de sa tourmente, mais cela n'arrive jamais il met son pied dans la tombe sans avoir connu la paix. C'est dans cette démarche que la vie se dicte dans la communauté des êtres humains, pour ne devenir qu'un paquet d'idées sans vie, avant d'être consommé dans la morosité des activités, des dogmes et des institutions. Ce qui fait de toutes nos sociétés la parfaite machine que l'homme a pu construire, utile à formater l'esprit, accentuant l'isolement, où chacun convoite sa propre idée du bonheur.
Implacablement, les rouages de la pensée convergente à la traditionnelle vie que nous connaissons, meurtri dans le reniement du problème béant de l'humanité. Il y a un refus de voir la réalité comme elle est. Si bien que s'inventent toutes sortes de philosophies de « new-age », passant d'une idée à une autre, d'un concept à un autre, d'une secte à une autre, cherchant l'avantage de celle qui donnera la meilleure perspective de satisfaction qui apaisera la tourmente du désir dans l'espoir d'un réconfort qui efface l'atrocité. Nous voulons nous donner bonne conscience à ne pas avoir fait des actions néfastes qui affectent la stabilité de la planète, mais le contrôle de l'action ne fait pas l'ordre dans la conscience. Ce processus vient aussi de la fabrication de la pensée avec laquelle nous nous leurrons par les idées de nos propres désirs, en déniant la réalité de ce qui se passe vraiment au sein de notre conscience, d'où découle toute notre activité basée sur ce qui devrait être, inventé depuis nos propres entendements qui sont tout bonnement la projection de notre propre avidité à remplacer le manque de compréhension. Nous regardons seulement depuis les limites du monde restreint du moi personnel et agissons depuis là, mais pas depuis une perception globalement, si l'intérêt personnel, influence  l'observation nous serons en proie à l'illusion de nos désirs. Mais il existe une autre action qui n'est pas le produit de la pensée et dont la pensée n'a pas de racine.

 

C'est au-delà de l'illusion que se trouve ce monde qui ne peut être côtoyé par la pensée, c'est la réalité de ce qui est, qui ne peut être dévoilé dans une démarche frénétique qu'anime le raisonnement d'un centre à assouvir, mais dans le démantèlement du faux afin qu'apparaisse frappé d'un rayon de soleil ce qui excite pour de vrai. Et un esprit libre de tout mode personnel a une énergie capable d'accueillir une telle perception et toutes ses actions seront faites d'intelligence et d'amour.
                                                                                                                     Guy ROGER

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