mercredi 28 novembre 2012

Dates de dédicaces PUB

L’auteur propose une séance de dédicace de son ressent ouvrage DESTIN à DEJOUER dans le sud à la librairie autrement rue Désiré Barquisseau à St Pierre ce SAMEDI 1 décembre un livre passionnant à ne pas rater... une autre dédicaces se fera aussi à la librairie autrement rue Juliette Dodu à st Denis le SAMEDI SUIVANT 8 décembre à 15:30 
Si vous n'êtes pas à l'ile de la Réunion demendez une copie en vous faisant connaitre sur ce lien                            http://www.facebook.com/guyrogerzonelibre?ref=hl

De quoi parlent mes livres TEXTE



Le profil qui se dresse de mes écrits est le résultat de l'émergence d'un monde intérieur, qui, timidement, mais surement vient brouiller la stabilité des concepts recueillis et acceptés par la logique de l'habitude de toute la caractéristique de l'existence.
Le cheminement de mes réflexions m'a conduit à considérer les lieux sauvages, plutôt que les sentiers battus d'une vie logique et rassurante de sécurité. Je me suis aperçue que l'issue proposée était vide de sens, car elle me laissait dans une insatisfaction, qui fut le déclencheur de mon désir passionné à comprendre. J'ai appris à observer autour de moi, sans jugement toutes les aberrations que comporte l'activité humaine, la brutalité des violences et l'immoralité d'une course vers la domination pour accéder à l'envie de se faire plaisir et de plaire aux autres.
J'ai accepté ainsi l'évidence que ce que j'observais été quelque chose qui se passait en même temps au sein de mon individualité comme un seul mouvement, j'étais cela et cela était moi, je partageais avec le reste des hommes la même conscience.
Néanmoins, dans la passion de ma quête téméraire la question résonna ainsi dans toute mon attention, mais qui suis-je, y a-t-il autre chose derrière toute l'activité débile de ce moi ? Je pus prendre du recul pour avoir un regard sur la vie qui fut la mienne et je me suis aperçu que tout ce que je véhiculais dans mes actions et dans mes réactions, était toute une saga de projet à résoudre la douleur des batailles quotidiennes.

Je n'avais aucune idée de ce qu'était la vie en dehors du monde que je m'étais construit. Je ne me projetais que sous l'influence de mon éducation, ma tradition, ma religion, mon enseignement et de ma propre expérience, puis après avoir fait le tour, répéter à nouveau les mêmes modes.

Les poèmes furent l'expression de la beauté qui contredisait le mal-être que je vivais, elles sont venues à moi, quand je passai du temps dans la nature et où sur les bords de la mer, à être guéri par leur beauté à travers laquelle je trouvais de la félicité devant leur vérité incontournable. Le titre Urgence d'aimer est alors pour moi la logique d'un monde a la dérive, sans beauté, ni amour, qui, à ma vue est devant une inacceptable raison d'être. Pour cela, dans cette ouvrage je porte à l'attention du lecteur, l'importance de voir la réalité de sa propre condition humaine, plutôt que de désiré être ce qui lui est demandé d'être par la logique commune.

Là, se dessine alors pour celui qui veut bien s'y pencher l'aspect conscient de ses tendances, ses dépendances et ses craintes, qui restent habituellement dans l'insouciance du regard préoccupé à jouer le rôle de paraître devant l'exigence collective.
Je préconise aussi que la perception du désordre observé permet l'apparition de l'ordre, que la seule perception du mensonge permet à la vérité d'exister, travailler dans le but d'atteindre une virtuosité quelconque est une perte de temps, l'amour on le sait ne s'invente pas.

Mon second livre Destin à déjouer reste dans le fil de la pensée du premier sauf que le sujet est déployé en arborescence dans des domaines, couvrant la complexité de l'existence telles les relations et les pièges des modes de conditionnements qui conduisent à l'illusion et à la misère humaine.
Comme la pensée fataliste a déjà scellé le destin au sort de la médiocrité humaine je viens ici dans cette œuvre découdre du contraire, à savoir que l'émergence de l'être authentique, libre des entraves de la peur qui l'ont rendu esclave, a la faculté d'un grand pouvoir à faire de cette vie son paradis d'infinies possibilités, à être partagé avec ceux de bonne volonté.

dimanche 25 novembre 2012

Se libérer de l'emprise de la peur TEXTE



Toutefois, un engouement autre que le pouvoir de satisfaire tous les désirs qu'on nous a mis dans les pattes, nous habiterait… Si chacun, nous étions prêts à renoncer à la futilité des besoins irréels.
Ainsi toutes les actions que nous ferons n’auront pas besoin de l’autorité d’aucun maitre dictateur, qui nous dirons comment et quoi faire pour être heureux d’après leurs promesses mensongères. Nous serons nous-mêmes créateurs d’un monde nouveau, mais le carnage des décennies est incrusté en nous, nous avons besoin de comprendre ce qui nous  est arrivé, voir la raison qui nous fait vivre ainsi nos folles courses à trouver  un contentement dans la lutte, le stress et la frustration qui indubitablement amène avec eux leur lot de violences.

De ce fait, chacun de nous devrons agir à rétablir notre authenticité en mettant de cote l’idée de ce que nous devrions être où auraient dû être, par peur de… pour le plaisir de ceux qui gouvernent les sociétés de consommation et de tous les moutons qui y contribues.
Et tant que nous sommes pris dans les rôles de la vie que nous jouons, nous ne regarderons pas vraiment les choses tels quels sont, mais comme nous avons appris que nous aimerions quel soit.
Avec tout le martellement pour faire concevoir le mensonge comme une réalité, il règne aujourd'hui l'anarchie d'une multitude de voies qui sont les théories de diverses façons d'y arriver, établies par un tour de passe que la pensée a pu mettre à nouveau en place, l'affaire des incongrues en quête de sauveur. Là encore le silence reste inconnu du penseur, l'homme erre toujours dans le désordre de son propre affairement.
Il n'y a rien de mystérieux à trouver au-delà de l'illusion que crée le mensonge, mais si tu insistes à te rassurer et à ne pas voir l'illusion de ton histoire, alors ta vie sera encore prisonnière de la quête de quelques sordides languissants espoirs de l'idéale et où mystère et confusion régneront encore.

mercredi 21 novembre 2012

Tuer la beauté CITATION



Tuer la beauté est un acte de l’ignorant dont ses actions seront le signe de sa fin, l’influence de tout ce désordre parle en prophétie infernale qui est la suite logique du véritable carnage que la pensée dans l’ampleur de son désordre, ira jusqu’à atteindre l’harmonie de la galaxie et ailleurs. Néanmoins, la paix des lieux silencieux est l’antidote de l’angoisse des jours sombres à venir que la pensée cultive. La force et la sécurité seront à celui qui s’éloigne du syndrome hypnotique du brouhaha de la pensée.

lundi 19 novembre 2012

les horreurs de la guerre TEXTE



L’ironie c’est que, l’horreur des causes de la haine et de la violence  que l’on voit et qu’on n’accepte pas est aussi ce que nous produisons quotidiennement dans nos sociétés, dans nos tendances et nos comportements à vouloir gravir l'échelle sociale, nous voulons pour nous et pour nos enfants une meilleure situation, une meilleure position, où là on est prêt à renier la déontologie et la valeur morale afin d’y parvenir. Nous nous amassons le plus possible de bien pour nous sentir en sécurité, comme le font tous les  pays imbus de pouvoir pour frimer leur force à travers toute l'image que le nationalisme converge.
Ainsi le petit pauvre veut devenir riche, le petit riche veut devenir plus riche et les plus grands riches font la guerre à tous les autres pour garder leurs positions. Nous voulons tous, à la propagande de notre éducation gagner du terrain pour la dominance matériel et idéologique, pour se montrer différant plus intelligent, plus capable. Nous argumentons de notre notoriété dans une bourgeoisie arrogante avec ceux qui sont encore loin derrière. Nous trouvons cela normale nous appelons cela la vie, mais ce n’est que la violence de nos propres désirs de réussir qui crée de la division et fait aboutir la guerre du pouvoir sur l’autre.
Et quand  nous subirons les effets des obus de cette guerre à nos portes, nous irons crier sur les toits pour que vienne une autorité pour  nous sauver du malheur qui s'abat sur nous.

Sommes-nous capables de voir nos propres demandes à la guerre, qui s'engage dans nos propres relations quotidiennes a cause des  violences, des ambitions, des frustrations et des angoisses ? Où irons-nous trouver refuge dans quelque sécurité pour se voiler la face en attendant que quelques hommes politiques véreux trouveront une solution pour notre détresse ?

La réaction qui prendra forme devant ces questions fondamentales sera soit : qu'on continue de crier au scandale, ou soit : nous voyons la source du scandale et cette perception sera la cause de la fin de sa culture en notre propre fort, cette perception sera l'intelligence qui se propagera dans ton entourage puis "peut-être" s’élargir dans le monde (à toi d'ajouter le "certainement" au lieu du "peut-être")

samedi 10 novembre 2012

Au-delà de la conscience TEXTE



Au-delà de La conscience
Que se passe-t-il vraiment que nous ne discernons pas
Nos sociétés sont-elles vouées à l'angoisse d'une vie aux lendemains incertains ? Y a-t-il un complot qui nous garde préoccupés à rechercher interminablement des jours meilleurs, y a-t-il une menace qui contrôle notre précarité pour faire perdurer notre angoisse du manque? « Et à qui profite le crime. » La réponse est évidente, il y a une volonté de fer qui accentue son poids pour l'acquisition d'un pouvoir sans précédent sur la grande majorité, qui se retrouve  alors grisée par ce désir de vouloir changer sa condition d'oppresser. L'histoire nous mène toujours à cette ultime montagne vertigineuse, où la révolte est inévitable et se termine dans des bains de sang où finalement personne ne trouve, ni refuge ni tranquillité. Et quand il y a cette inquiétude grandissante de l'état de nos gouvernements de plus en plus corrompus et assoiffés de pouvoir, nous nous appliquons à vouloir défaire toute l'absurdité de ce qui a été mise en place, en brandissant des drapeaux sur les places publiques pour manifester notre indignation. Tous ses aberrations de la machine que nous avons tous participé à mettre en place font partie intégrante de notre complexité intérieur des actions, réaction du système émotionnelle.
C'est toujours le même processus qui fait le facteur d’une demande  aux changements. Quand il y a cette insatisfaction qui règne au sein de la confusion que nous vivons  où tous tirent vers soi le gain du plaisir pour pacifier le manque qui semble donner une sécurité réconfortante. Aujourd’hui rien n'a changé, cela a été ainsi de tous les temps, depuis les sociétés tribales, passant de Jules César aux dirigeants de notre époque. Toute cette activité changeante apprend l'homme à craindre  l’avenir,  il a toujours voulu croire qu’il y a une paix à trouver en s’enferment dans des forteresses de confort. Il veut surtout que la route vers l’accomplissement de son désir soit libre, pour accéder au rêve qu'on lui donne de rêver. Mais  l’ambition laisse derrière un désert sous les traces de son piétinement.

L’homme a toujours été angoissé par le temps qui passe et dans son affairement il est toujours à la recherche d’une autorité qui apportera une réponse à son angoisse de ne pas savoir. Il n'a plus la capacité de réfléchir seul, il ne se dérange pas de sa position de confort dans laquelle il a été moulé, il accepte ce qui se dit. Il dépense plutôt son énergie à combattre pour pouvoir parader dans ses idéaux qui lui procurera bien être. C’est ainsi que va l'activité des hommes sur la terre, ils n’écoutent que le brouhaha de leur propre entendement et ne connaissent pas le silence de leur cœur.
Ainsi nous avons en nous ce processus qui a fait que nos dirigeants se sont infiltrés et ont bâti leur empire sur notre bon vouloir, nous sommes devenus obéissants à leurs lois, à leurs règles et à toute l’autorité, qui fait que ce petit monde marche comme ils l’entendent. En dépit de protestations, les choses ne changent pas pour autant, les guerres se font quand même pour des raisons ambigües, ou le pouvoir manipulateur reste la seule raison. Retirant ainsi des enfants à leur mère dans des déchirures de profonde tristesse et de souffrance, ou la haine s’active et ne laisse plus la trace du raisonnement dans son sillage.

Le regard sur ces faits incontestables, n'est pourtant pas ici une connaissance pour prendre parti dans le but de vouloir une action pour défaire cette tragédie. Cela a été déjà l'intention de toute une décennie de générations qui ont abouti qu'a créé davantage de problème à résoudre.
Ce désordre doit être perçu dans son rouage profond pour trouver les raisons fondamentales de la décadence qui existe dans nos sociétés. Une vision objective et nécessaire, car autrement elle entraine le regard de celui qui en souffre à agira dans  la violence et la haine. Il se perd alors dans le mouvement interminable de la pensée qui réagit et se protège de la souffrance en inventant d'autres guerres, la maladie reste toujours lattant dans l’ombre prés à rebondir.


Il est donc nécessaire d'observer le mouvement du phénomène au sein de notre conscience où cette activité a pris corps pour pouvoir appréhender l'ampleur de son impact sur nos réactions. Car comme  avant de se manifester à l'extérieur dans le monde d'elle a commencé à se manifester dans les effets quotidiens de la vie de chacun d'entre nous. Au sein de nos relations, depuis l'activité de nos propres consciences. Nous avons tout simplement fait un monde qui ressemble à ce que nous sommes profondément.
Si l'attention est distraite à l'observation que nous faisons, par la réaction que nous mettons en œuvre. L'observation n'est alors plus neutre et celui qui observe se retrouvera identifié aux réactions. Des effets apparaîtront, se propageront nonchalamment à l'insu d'une attention en berne et perpétueront le genre de vie que nous connaissons.
Nous ne réalisons pas pour la plupart le pouvoir de l'illusion, quand tous nos sens sont assujettis aux plaisirs, il y a  identification et une reconnaissance est attendue dans la relation. Il y a frustration et agonie de solitude à cela.
Ainsi la distraction des faits réels, crée la chaine de l'escalade d'une vie de détresse et de confusion, à jamais séparé de la beauté qu'il y a dans une observation sans partie prise, sans aucun mouvement de la part de celui qui observe.

Nos sens ont accumulé tant de connaissances et sont maintenant obtus dans leur demande et ne savent pas considérer un changement en dehors de ce que la connaissance a prescrite sur les registres de nos conclusions. Le profil de son impact est déroutant vu l'ampleur du phénomène que nous pouvons chacun percevoir au sein de nos propres vies. Ainsi la plupart s'adonnent à une déconcertante attitude de fatalité où tout se perpétue inexorablement, tel un ruisseau grandissant en fleuve au fur et à mesure des générations.
Dans les mouvements de nos sociétés comme dans nos vies intérieures, voir la réalité derrière le regard corrompu par le faux, relève du miracle. Cette approche demande une terrible et sincère attention à ce qui se passe vraiment. Comme l'illusion domine la perception de celui qui observe, son regard doit être balayé avant tout de son propre désir de voir.

Si le fatalisme est la descente vertigineuse vers l'abime où tout se désagrège de clarté, alors dans ces lieux, même le raisonnement le plus perçant sera bercé d'illusions. Nous nous sommes toujours donné des issues de secours à la possibilité de l'impossible. L'enseignement qui est propagé est la propagande de toujours mettre des barrières d'interdiction aux frontières de nos connaissances, ainsi nous nous disons à nous-mêmes, « campons sur la vérité des conclusions et des expériences» alors nous nous contentons seulement de miettes, nous nous satisfaisons de conclusions hâtives.
Il y a dans l'activité des hommes une sorte de fuite soumise à l'angoisse de rencontrer un vide. Ce manque que nous ne voulons pas voir en face à cause de la détresse et de la souffrance qu'il crée. Pourtant, tout engagement à le combattre que nous prenons les rend plus menaçant, nous allons donc nous assurer d'une sécurité qui soit pérenne et à cette activité nous nous y affairons. Nous déballons toutes sortes de théories, ce qui produit un brouhaha de confusion et dans cette course quotidienne à nous sécuriser dans les poursuites sans fin à l'assouvissement de nos désirs, nous retirons très peu de joie. Le sens de l'existence est rendu ridicule, car nous sommes alors insensibles à la beauté du silence, il n'y a pas de répit à l'interférence du brouhaha que la pensée impose.

Nous recherchons toujours dans l'agitation de toutes nos activités, la compagnie de nos amis, de nos compagnons. Nous sommes dépendants de toute l'agitation de nos quotidiens pour un peu de vivacité à nos vies monotones. Il y a cette constante activité pour arriver à résoudre cette insatisfaction d'être dans le doute, dans la solitude, dans le désarroi d'une situation qui nous échappe, nous voulons pouvoir contrôler à notre avantage. Nous voulons que quelque chose de magnifique nous arrive, nous le cherchons à travers plus de connaissances, dans quelques idées exotiques qui pourraient combler le manque et l'ennui qui nous instigue. Nous voulons remplir nos vies de choses qui nous feront oublier la médiocrité de ce que nous vivons.
C'est cette angoisse d'être habituellement vide de sens, même si nous nous entourons de confort et de réconfort tout cela revient, au moment où nous nous y attendons le moins.
Ainsi Chercher la lumière n'a aucune valeur en soi, si les ténèbres dans lesquels nous sommes ne sont pas rendues visibles par notre propre lumière. Faire face à la réalité de cette vie et de tous les mensonges quelle comporte, est le pas de la libération de nos esprits vers une vie saine.
Les idéaux et les croyances sont communes à la vie de nous, les hommes, à vouloir débusquer une réalité autre que ce qui est vécu. Ainsi les quotidiens deviennent un affairement à la course effrénée de choses qui devraient être plutôt que ce qui se passe vraiment. Nous passons notre temps à vivre pour modifier la vie qu'il y a, en une vie qui devra exister plus tard, ne nous apercevant pas que la seule vraie vie à vivre est la réalité de maintenant qui ne peut pas être changé. Les idéaux et les croyances nous projettent dans des futures romanesques d'un monde meilleur, ou l'attente et l'espoir se convergent pour donner de la substance neuronale et encombre la vision de celui qui côtoie le moment présent.
Dans l'ambition que nous aspirons, à poursuivre le contraire de ce que nous n'aimons pas être maintenant, il y a la fuite d'un état vers un autre, ce qui crée toute une activité de la pensée, qui s'activera à mener à bien cette mission. Cette activité de l'ambition est l'activité principale de la conscience de chaque être humain, un produit de la conscience de toute l'humanité. Qui fait de l'expression de nos sociétés le reflet du soi dilué dans la masse. Mais par la nature même de toute l'éducation et les expériences que nous avons capté au sein de cette conscience vieille comme le monde, nous avons appris à nous considérer, unique. Et donc cela donne un sens d'importance à la personne à laquelle nous nous imaginons être, créant ainsi la limite de nos propres perceptions. Vient alors la peur d'explorer au-delà de cette compréhension prescrite de l'individualité, faisant de l'individu le facteur de séparation, divisant les hommes à l'isolement avec des barrières de plus en plus hautes d'idéalisme contre toute atteinte d'être soumis à la souffrance. Ainsi, perdu dans son petit univers, il perd la réalité de sa vraie nature, qui est la joie de l'unité, sa vraie grandeur.
Les barrières sont les illusions que la pensée fabrique, elles donnent tant de réconforts, nous ne voulons pas savoir que cette réalité n'a pas de matière ni de fondements factuelle. Nous refusons que le confort de cette idée ou de cette croyance soit dévoilé comme non fiable, dans la réalité d'une illusion que nous voulons bien lui donner. Nous résistons donc à la perte éventuelle de ce sens de sécurité, que nous avons trouvée dans l'idée que nous avons acceptée, nous la défendons férocement.
Il y a grande difficulté à voir au-delà de la connaissance établie, de prendre conscience de ce qui se cache derrière les perceptions dictatrices qui nous ont accommodés. Cette confusion est une entrave à la sérénité de l'esprit et vient du fait que la configuration mentale de nos trames de pensées, ne tolère pas le fait que soit retirée la gloire qu'il y a d'avoir récolté de l'importance. Plus il y a accumulation d'importance, c'est-à-dire plus d'images de soi, plus la vie à laquelle nous nous sommes identifié, va donner des émotions à fleur de peau et sera résistante et buté à accepter toutes autres conclusions.
Il y a là un refus catégorique de voir que toutes idées et toutes croyances soient la propagation de la division, facteur de la souffrance. Ils proviennent du pouvoir hypnotique de tout le stockage des connaissances acquises, que nous ne voulons pas laisser, parce que cela nous donne l'identité qui nous rassure, car nous n'aimons pas l'idée de n'être rien du tout. Et pourtant c'est ce que nous sommes, tant que nous nous identifieront à quelque chose que nous prenons gout à être remarqué, nous ne pourrons pas connaitre la beauté de l'amour qui est le tout dans le rien.

La mémoire s'avère être un appui à l'importance que se donne l'ego pour exister, car il y a identification à la valeur du penseur, qui n'est pas différent de la pensée de sa mémoire. Cette pensée active toutes les émotions,et l'émotion n’est pas un mouvement sépare de celui qui le vit. Nous sommes ainsi la projection de tout le mouvement de notre psychisme et aller à sa rencontre demande de l'observation pour percevoir toutes les pertinences, les tendances, les résistances et les conflits de dualités.
La difficulté est de sortir des sentiers battus, piétinés par des milliers de générations, c'est la cause comportementale génétique des modes de vie répétés où c'est installé la routine du confort, les comportements stéréotypes. Nous cachons à nous-mêmes tout autre comportement ou perception inacceptable de l'opinion reconnue. À cause de cela nous restons à la périphérie de tout ce qui est fondamental, nos activités quotidiennes ne nous y conduisent jamais, l'affairement est dans des rôles qui se jouent en apparence avec de rares instants de vérité qui est envahie immédiatement par toute sorte de résistance à aller au-delà des sentiers battus.

Le vrai ennemi de notre liberté est ici dans cette lourde mémoire que nous n'arrivons plus à questionner  de son bien-fondé, trop abasourdie par son martèlement répétitif nous sommes devenues dociles. Nous ne réalisons pas que cela nous mène captif, droit entre les murs que nous nous sommes érigé.
Dans ses mouvements de répétitions autour de l'habitude, la vie devient un mécanisme bien rangé où l'on s'interdit la nouveauté et celui qui défie les conformités, sera pris pour un fou. Mais si ce fou-là, voit la folie de l'hypocrisie d'un monde respectable, celui-là abandonnera son chantier, il réalisera l'inutilité de faire des murs qui lui cachent la vue vers les horizons infinis. Tant de générations on construit ses schémas de perception qui sont maintenant l'identité même de nos entendements. Pourquoi nous acharner à les garder dans des lieux tabous de notre conscience, nous accrocher à leurs idées, avec l'interdiction de bousculer l'ordre établi ? Pourquoi accepter de rester dans l'ombre qu'elle donne à la liberté de voir plus loin ?
Une question que chacun devras répondre pour lui-même en s’apercevant de sa propre condition

Toutes les activités de la pensée auxquelles nous nous adonnons psychologiquement ferment les possibilités d'une réalité. Nous portons des masques pour cacher notre vraie nature, il y a cette crainte d'être vrai, parce que la vraie nature de l'homme n'est pas reconnu par les conformistes, il y a la honte et l’angoisse de ne pas être aussi bien habillé que tous ceux qui portent les flambeaux, de la glorieuse vie de bataille à devenir ce que veulent les normes de conformité. Il y a les regards qui jugent et contrôlent tout.
Sur un plateau pour ton soi-disant bien, est donnée la marche à suivre. Il y a là une extrême hypocrisie, cultivée sur des vertus bidon que crée la peur de ne pas avoir la récompense, la tape dans le dos. Être vrais ici, ne paye pas.
Personne n'a pourtant obligation à se soumettre à l'autorité de quiconque, quand il s'agit de direction psychologique. Dans ce domaine, il n'y a pas de route toutes tracées, ni de but à atteindre comme nous le fait croire tant de courant de pensée. Nous sommes nous-mêmes nos propres lumières nous devons le voir pour nous même pour percevoir sa réalité, l’explication reste   . Mais si aujourd'hui nous sommes pour la plupart dans la confusion, dans l'angoisse et la compétition, c'est à cause de toutes sortes de croyances et de superstitions. Et parce que nous sommes soumis à leurs règles, nous voyons la vie que par cela, cette manière de vivre nous donne l'assurance et l'espoir qu'arrivera un jour l'illumination. Nous nous forgeons ces idées de méthodes pour atteindre quelques concepts qui nous sourirons, parce que nous sommes misérables dans nos quotidiens, à tourner en rond dans cette quête perpétuelle du lendemain.
Au lieu de faire face à la vraie vie de maintenant, nous sommes distraits par tout ce système de pensée que nous soutenons, bien que nous voulions la paix, les batailles et la confusion sont nos modes de vie que nous aimons pourtant bien. Mais dans une perception où la réalité n'est pas travestie par la connaissance du passé et sa projection dans l'espoir, il y a une clarté. Mais du fait de l'extraordinaire liberté qui s'y trouve, l'homme dira. « Je ne peux faire cela, trop hasardeux ! » L'homme a de tout temps à voulut connaitre un vrai sens à sa vie et le voilà devant une évidente réalité et paradoxalement il la rejette en un seul bloc. Alors, à quoi aspire-t-il vraiment ?
Veut-il seulement ne pas être dérangé, pour vivre sa vie en paix avec tout le confort qu'il a de tout son connu, même s'il est misérable ?
Il ne veut pas laisse ses idées confortables, ni le privilège qu'il a d'être à la tête du petit monde de confort qu'il s'est construit, il ne voit pas le danger de son escalade qui crée de la division dans les rangs sociaux, ni le danger de la division que cela crée et amène l'homme dans un désert où la beauté et la vérité n'ont plus d'importance.
Il se résigne et affirme que la liberté c'est l'inconnue et qu'il faut par conséquent la contrôler puis la mettre en boîte pour l'appréhender. C'est dans cette démarche que la vie se dicte dans la communauté des êtres humains, pour ne devenir qu'un paquet d'idées sans vie, avant d'être consommé dans la morosité de nos activités, de nos dogmes et de nos institutions, ce qui fait de toutes nos sociétés la parfaite machine que l'homme a pu construire, utile à  formater l'esprit, accentuant l'isolement, où chacun convoite sa propre idée du bonheur.
Implacablement, les rouages de la pensée convergent à la traditionnelle vie que nous connaissons, meurtri dans le reniement du problème béant de l'humanité. Il y a un refus de voir la réalité comme elle est. Par ailleurs nous nous engageons dans toutes sortes de philosophies de new âge, passant d'une idée à une autre, d'un concept à un autre, d'une secte à une autre, cherchant l'avantage de celle qui donnera la meilleure perspective de satisfaction qui apaisera la tourmente du désire connaitre l’illumination. Nous voulons nous donner bonne conscience à ne pas avoir des actions néfastes en vue de la stabilité de la planète. Mais ce processus vient aussi de la fabrication de la pensée qui a fabriqué tous nos modes de vie basée sur des idées, en déniant la réalité de ce qui se passe vraiment au sein de notre conscience, d'où découle tous nos comportements de crainte, qui refuse de voir la réalité du monde dans lequel nous vivons, qui est tout bonnement  la projection de notre propre conscience.
Nous ne regardons pas ce qui se passe en profondeur, pour s'apercevoir comment ce monde est arrivé à être ce qu'il est, nous comparons entre ce que la pensée idéalise et la réalité, nous préférons le rêve que nous fabriquons et la réalité, nous la rejetons tout simplement et ainsi c'est l'illusion où se retrouve la délectation du plaisir avec lequel nous nous réconfortons.
L'habitude qu'à la plupart d'entre nous, c'est de chercher à travers nos désirs et nos tendances, une issue où se manifesterait une apothéose à notre existence. Quelque chose de différant qui serait autre que la réalité de la vie que nous menons jour après jour, mais l'issue n'est alors que l'aboutissement de nos propres rêves de l'idéale, puisque nous ne sortons pas de notre cercle de la croyance des rêves fabriqués par la peur de faire face à cette réalité. La réalité pourtant ne se trouve pas dans cette démarche frénétique qu'anime le raisonnement d'un centre à assouvir, mais dans son démantèlement afin qu'apparaisse frappé d'un rayon de soleil ce qui excite pour de vrai. Nous sommes constamment absorbés par l'illusion que le centre fabrique, ce centre est  l'illusionniste qui construit un substitut qui n'existe pourtant pas.

Nous n'abordons ainsi jamais l'exploration de savoir ce qu'est le fonctionnement des pensées qui nous habitent, elles sont déterminantes,  car elles sont les réacteurs en chaînes du contenu de la conscience. Il y a une pression énorme, dans tout ce mouvement qui converge à donner le ton sur laquelle doit ce joué l'activité humaine.
Il est peut-être difficile d'admettre que tout le mouvement de la pensée est celle que partage aussi autrui, chacun de nous est pris dans le résidu de toutes les mémoires qui influencent toutes les réactions et notre résistance à cela est elle-même un conditionnement de nos expériences ou la pensée a son dessein de planter la croyance que chaque conscience est unique et ne pense que par lui-seul. Il y a dans ce qui est dit, peut-être une déception de ne pas être ce spécial que l'on a bien voulu accepte d'entendre des  spéculateurs, insinuant qu’il  y a quelque chose qui restera du moi après la mort , mais cette entité n’est rien d’autre qu’un assemblage d’image installe par un captage de tout ce que l’homme a introduit sur l’auto route des courant de pensée qui est la mémoire dans laquelle est puisé l’individualité tel que nous connaissons.
Ainsi  il y a une transcendantale découverte de savoir que la pensée a tout fabriquée et qu'il n'y a, aucune réalité à cela, que nous avons alimenté cette perceptive de l'idée qui réconforte et l'avons cultivée. Peut-être que nous avons à notre capital humain des décennies d'illusions et d'insatisfaction, qui fait que le désir de trouver une issue est rempli de passion, mais l'illusion de nos espoirs nous mène directement à la rencontre de nos propres envies. C'est-à-dire encore plus loin dans la conviction d'une soie distante vérité, que le mensonge raconte à travers la pensée. Encore là le cercle vicieux d'un malaise qui reste intact. Obnubilé par la sécurité, d'être tout ce que la pensée nous a dit d'être, est un fait de son emprise sur nos réactions. Réactions que si nous nous appliquons à examiner de plus près, nous verrons qu'elle obéit à la dictature menaçante, qui exige que l'on doit bien rester dans les sentiers battus, sans s'en écarter, nous devons faire preuve d’obéissance à la mémoire ancestrale et génétique instauré par des habitudes infrangible .

Ainsi nos vies sont mécanisées, nous ne sommes que des robots, qui allons tous les jours répéter les mêmes choses que nous n'avons pas besoin de contredire, puisque nous sommes dominés par tous le flot des pensées qui ont endoctriné nos cerveaux à accepter.
Nous le faisons par habitudes, au bon gout de ceux qui veulent en retirer encore plus de plaisir pour leurs insatiables demandes de pouvoir. Nous sommes tous pris dans cette tourmente, et ce n'est pas glorieux, nous préférons ne jamais  y croire, mais cette réalité est bien là, elle dérange mais nous  nous y accoutumons.
Il y a ceux qui prônent, que le monde va bien parce que disent-ils,  nous nous y attelons à le rendre meilleur. Mais n'est-ce pas-là aussi une illusion que la pensée nous raconte avec des idéologies qu’elle met en place, cela nous donnes  encore l’espoir  que demain ira mieux. Mais en attendant il y a la guerre et la souffrance et plus de problèmes sur le tapis à résoudre
Un cycle sans aucune fin au cauchemar de ne jamais aboutir,  seulement vers plus de problèmes à résoudre ? Ainsi va  le monde depuis des lustres.



Quand il y a résistance à lâcher les choses et les idées qui nous donne le sens de sécurité et qui sont les images auquel on c’est identifié, il y a  une dualité qui se manifeste en soie et apporte de la division et conflit parmi les hommes et les femmes, car la peur de souffrir produit des actions bien mesquine lier à  un centre d’intérêt egocentrique qui ne connait pas la pitié.    
La souffrance est le déchirement de l’image que l’on c’est crée comme réalité, une identité bien choyé de ce que l’on est, l’édifice qui a maintenant toute une  importance d’après le code des conformistes.  

Ainsi, voir les rouages de nos actions et de nos réactions, les tendances que prennent nos comportements, les observer sans vouloir les changer, nous ferons voir l'immense désordre qui habite nos consciences et c'est seulement là que nous accepterons de lâcher la compréhension qui est à effigie d'un public conquis.
Une observation de la conscience, sans réaction produit le changement. La non-action produit la paix au sein de l'existence et là, s'installe dans cette non-action de la pensée, l'amour qui a son propre pourvoir d'action. Nous verrons tout simplement le chemin et la lumière qui s'est déployé là, qui est celle d'une perception authentique d'une vie sans  pensée désordonné de l'homme. Il y aura la paix intérieure que s'il n'y a pas la réaction de la pensée devant toutes les actions des hommes.