mardi 26 novembre 2013

Réponse (2) à un ami

Dans ma vie de tout les jours, je suis obligé de faire ce qui est demandé. Notre existence dans ce monde veut que les hommes ont décidé pour nous, et certain même actuellement, nous présentent l'écriture sainte comme direction à suivre. Les politiciens aussi nous inventent des mots tel que liberté, fraternité, égalité; mais sommes nous vraiment libre? sommes nous vraiment égaux?.Je ne crois plus à tout ces manigances .A vrais dire , je ne crois plus aux hommes. Mon chemin est imposé, je suis dans l'obligation de suivre ce que les grands chefs dictent. Dans cette spirale, nous aurons toujours des désirs, mais n'aurons jamais la satisfaction d'être soi même. A moins de devenir le paria du coin..de la famille...etc. Je pense que si nous nous interrogeons un peu trop souvent sur notre devenir; nous finirons par adopter une vie de (clochard).  Attention, je ne dis pas qu'il s sont malheureux..Ils ont peut être trouvé le pas vers l'évolution.


Le monde existe depuis bien longtemps et toutes les activités des générations ont été de prescrire des règles et des normes instaurées pour se protéger du danger de l'inconnu, puis à travers les âges, elles sont améliorés et même projeté dans l'espoir d'un idéal.
C'est l'héritage qui se transmet de générations à travers les traditions, elles se traduisent à travers l'éducation politique, social, économique et religieuse.
La  plupart ont acceptée et font leur vie avec cela dans un mode de rivalité pour accéder à une position sur l'échelle sociale, afin d'obtenir la sécurité et être accepté parmi les troupeaux qui suivent la norme.
Ce mode de vie devient le programme d'un conditionnement, qui est instauré à la génération suivante. C'est vraiment ce qui se passe depuis la nuit des temps, il y a répétions de ce que toute la mémoire de l'activité humaine nous raconte, elle dit comment les choses devraient être. C’est la copie  conforme de ce que raconte l'histoire de nos ancêtres, leurs tabous, leur connaissance qui ont animé leur perception et leur croyance, qui apporte réconfort à l'insécurité des lendemains.
Toute cette effervescence de l'homme est l'activité qui anime les comportements de nos relations dans nos sociétés, nous sommes le monde et le monde c'est nous, comme tu dis si bien, nous ne connaissons pas là-dedans, de liberté, ni de fraternité.
Pour appréhender une telles chose, il nous faut être libre de toutes les mémoires du passé, à organiser la vie comme elle devrait être. Quand nous acceptons l'autorité qui nous rassure que nous sommes des moutons de pâture et que nous leur devons obéissance, nous écoutons le conditionnement dans lesquels nos esprits ont été formaté, là nos actions deviennent les ingrédients du destin qui perpétue le monde dans l'état où il se trouve. Sans avoir à être prophète on peut se dire sans se tromper que l'état de la conscience actuelle est le futur de l'humanité, car nous sommes soumis à un état de fait, nous avons surtout c'est la peur de déranger l'ordre établi qui domine nos pensées, peur de ce qui arrivera demain, tout ce que nous voulons, c'est de garder nos privilèges. Concerné par nous-mêmes, indifférant de l'état du monde, nous acceptons de vivre dans la médiocrité, si bien que, même si la liberté viendrait à nous, nous la refuserions, si la fraternité viendrait à cogner jusqu' à nos portes nous nous protégerions.
Alors, sommes-nous libres de nos peurs, de nos angoisses des lendemains, de nos désirs insatiables, des traditions , des concepts et des préjugés qui régissent nos vies ?

Même, être le clochard, serait un profit à la fuite d'une vie qui pour lui, peut sembler être la solution pour s'éloigner d'une société futile de consommation.
Mais sans une liberté fondamentale de toutes ses craintes, sa vie demeurera toujours un tourment et cherchera à jamais la fuite dans ses croyances de l'idéal.


Être vrai implique la mort des apparences sans condition, la mort du mensonge des rêves auxquels on s'accroche ce cheminement demande une énergie considérable et cette énergie se trouve à travers une grande passion, qui met sa vie de côté pour débusquer la vérité fondamentale de la vie
;
Tant que le "MOI" existe l'amour ne peut être.


Guy ROGER

lundi 25 novembre 2013

Réponse à un ami

Le pas vers l'évolution; oui, mais comment le savoir?  la question est encore: il y a t'il une vie après la mort...?


 Le pas vers l'ultime évolution, c'est quand la quête de l'amélioration est terminée, où la vie n'a pas de commencement ni de fin et où le besoin de satisfaire la demande d'un désir, à trouver du répit et n'a plus sa raison d'être.
Car ce qui se passe 
dans la vie de la plus grande majorité des humains comme toi et moi, c'est cet affairement constant à l'accession à un bien-être, d'un besoin physique au plaisir des sens en constante demande, d'une sécurité émotionnelle afin d'éviter la souffrance et ultimement le désir d'un nirvana, d'un Dieu qui accordera le répit à cette vie de bataille.
Ainsi la vie qui se vit, est l'histoire d'une fuite à la vie qui est pourtant ce qui se vit quotidiennement, une dualité entre ce qui devrait être et ce qui est, l'idéal est mis sur un piédestal et poursuivit. Nous ne savons pas vivre ce que nous sommes vraiment, nous faisons tout selon des normes prescrites de ce qui devrait être vécu, selon la respectabilité des vertus établies, sous la bonne garde des traditions, des dogmes, des autorités instituant les marches à suivre, avec les promesses, que demain tout ira mieux. Mais cette vie est la mort assurée de la liberté et de la joie. Cette vie nous offre la confusion et nous empêche de toucher la réalité qu'il y a au-delà de nos peurs. Pour appréhender l'existence, il nous faut être libre de nos apriorismes, des conclusions qui nous encombrent l'esprit et de tous les automatismes qui se sont implantés dans nos réactions. La vie dans toute sa beauté, libre de toute activité de la pensée qui dicte comment elle devrait être, ne serait-elle pas la vie qui ne meurt jamais? Alors, la mort devient une invention parce que la vie fait partie de la mort. Certainement, celui qui vit ne se pose pas de question s'il existe une vie après la mort.


                                                                                                                                                 Guy ROGER

La vie telle qu'elle est



Nous sommes au temps de la transformation, au temps de la compréhension qui est beaucoup plus élargie et pourtant ce n’est pas le reflet de notre propre existence.
Des millénaires ont été vécus dans la petite sphère de perception que nous avons de la vie, une vie qui donne l'illusion, que ce qu'on a cultivé à obtenir, excite pour de vrai, pourtant tout s'effondre comme des châteaux de cartes, n'ayant pas de consistance sur l'échelle des temps, l'histoire nous dit que tout change, que rien n'est permanent. Si nous vivons avec l'attitude de tout faire pour perdurer le confort, tous nos efforts nous mènent à la souffrance d'un manque, car tout est basé sur du vent.

L'idéal a créé pour l'esprit des certitudes, cultivé dans espoir qui nous garde loin de la dépression et qui conduise nos pas vers des satisfactions immédiates du réconfort. Comme nous ne voulons pas être atteints par la douleur de l'évidence que rien ne peut se garder à tout jamais pour un bonheur parfait. Alors même les conclusions de nos expériences les plus belles subissent des réformes et souvent dans la douleur de devoir les laisser à leur sort d'une mémoire cristallisée dont la tradition en fait une affaire sacré.
Aujourd'hui, il y a une montée de l'insatisfaction à une évidence


flagrante, que la vie est faite de combat dont la médiocrité

 éphémère est  le  résultat. Les liens des attachements qui avaient

ses habitudes de nous garder dans l'esclavage de nos désirs vont
devoir être rompus, tout simplement par le fait de la certitude que
les peurs qui nous habitent nous cachent la vérité d'une grande liberté. Il est temps de percevoir la vie telle qu’elle existe, dans sa réalité et non à travers les impressions que l'on a d'elle.













                                                                                                                      Guy ROGER

samedi 23 novembre 2013

L’écoute produit le silence

Deux vidéos. Compilations de citations qui  conduira  l'esprit sur les traces de son conditionnement.
Des outilles de démantèlement pour se libérer des  schémas établit, afin d'explorer la réalité de soi.

partie 1 http://www.youtube.com/watch?v=JXC3YgVddFI

partie 2 http://www.youtube.com/watch?v=fYRKBqUjajs

vendredi 22 novembre 2013

NOUVEAU LIVRE de Guy Roger prochainement en librairie

 

          "Conscience d’un monde parallèle"

                     Un monde où  la fiction rejoint la réalité
   une histoire bouleversante  qui révèle  l’état d'une conscience meurtrie, 
           mais l'humour , la joie et l'amour, restent l'enjeu cruciale 
                    qui peut apprivoiser la gangrène de sévir.
 L'histoire d'un peuple où l'amour qui se donne n'attend jamais rien en retour.  

mercredi 20 novembre 2013

La dépendance



La dépendance, est un phénomène examiné et approfondi en psychiatrie plus que nul par ailleurs, car elle est la preuve de graves séquelles sur le corps physique et émotionnel dont la douleur devenue chronique a un seul et grand désir insoutenable de fuir son calvaire.

Mais pourtant à un niveau plus ou moins étendu ce phénomène atteint toutes les couches de la société, c'est une névrose qui s'est infiltrée au corps même d'une conscience meurtrie d'insatisfaction par une liberté bâclée.
C'est l'effet de l'obligation de fonctionner selon le martèlement des règles, qui prive l'esprit de son autonomie naturel. Amoindri et mutilé par les événements à subir, de ce qui semble être imparable, l'esprit cherche à fuir son cadre de vie qui est insoutenable, vers un réconfort qui fait évader l'attention loin du cauchemar qui n'en finit pas. Il y a l'espoir que cela effacerait la douleur pour toujours, pendant le moment de l'addiction. Mais au réveille l'insatisfaction restée entière, alors revient la dépendance pour encore pacifier la douleur, dont on voudrait ne plus jamais voir en face.


Avec cela vient aussi la construction de murs de protections qui se traduisent dans des réactions pour ne pas perdre le plaisir de la dépendance, c'est la persuasion du besoin de ce plaisir, la croyance de son utilité indispensable qui officialisera le bien-fondé de la fuite.

C'est la croyance qui est établie qui produit la répétition de la dépendance, se priver par la volonté ou par des méthodes n'ont pas d'impact sur les racines du problème et la dépendance se reformera à nouveau et /ou sous d'autre formes, même si c'est une dépendance plus populaire, cela restera toujours de la dépendance qui cache le regard à une réalité que l'on ce cache à soi-même.


La tragédie c'est de ne pas accepter les faits, les choses ne peuvent pas être autres choses que ce qu'elles sont, mais, il y a exigence à l'idée que cela devrait être, où aurait dû être. Il y a reniement de ce qui se passe vraiment et donc fabrication du rêve, là où se réfugie la blessure qui se putréfie dans sa propre douleur.
Pourtant, sa seule chance de guérison est l'attention et les soins qui pourraient lui être apportés, dans un amour tendre de compassion, la fuite elle, perdurerait l'agonie.


Guy Roger 

Un des tubes de zone libre , Le martin


jeudi 7 novembre 2013

A quoi aspire t'on?

La plus grande partie de notre vie est consacré à chercher quelque chose, qui donnera une fois pour tout le répit, la paix, un état que l'on espère sera constant et ne changera plus. Cette activité occupe le temps et s'active jusqu'à ce que les choses aillent mieux. Il s'avère que cette occupation est la fuite de ce que nous ne voulons pas rencontrer, l'ennui, la solitude et le désarroi d'être insatisfait. Ne trouvant rien d'autre que des brides de satisfactions immédiates, nous continuons ce petit jeu, mais s'il arrive que nous soyons bénis par la fatigue et ressentons l'insatisfaction de cette course effrénée, que nous délaissons l'activité que nous comprenons être un cercle vicieux, alors nous pourrons observer là en nous, le vide, la solitude, en les contemplant sans rien faire pour aller trouver autre chose. Alors, ce grand vide nous apprend ce qu'il est, cette partie intégrante de nous-mêmes se dévoile et nous embrasse d'une paix, loin de tout le brouhaha de l'activité de notre recherche, il y a réalisation à l'intérieur de ce silence  de la nature de qui nous sommes en réalité.
Toute une vie a cherché ce qui est pourtant déjà là, soi.

vendredi 1 novembre 2013

Extrait de :Conscience d'un monde parallèle de Guy ROGER prochainement dans vos librairies

Un jour en marchant sur la plage, un homme trouva parmi tous les petits cailloux, un qui sortait du lot, il était tellement beau, qu'il a voulu le garder, il le mit donc dans sa poche et continua sa promenade. Quand il arriva chez lui, il regarda à nouveau le petit caillou, à ses yeux il y avait là une grande beauté et comme il l'aimait bien, il le plaça au dessus de la cheminée pour être mieux  apprécier et tous les jours en le regardant il fini par s'y attacher de plus en plus.
Alors, le petit caillou était devenu au fil du temps, l'objet d'une grande importance et toute la famille qui s'y attacha à son tour, ce fétiche fut souvent le centre d'attraction pour ceux qui passaient par là. Au moment de sa mort, le père légua le caillou à son fils bien-aimé, qui fit à celui-ci la promesse de le garder précieusement au nom de sa mémoire. Le fils fidèle au souvenir de son père, instaura aussi chez ses enfants l'attachement à la pierre, un héritage qui se propagea à travers les générations suivantes, trouvant sa cause à travers l’importance d'un petit caillou banal, trouvé sur une plage. Alors que le caillou était devenu une partie d'eux-mêmes, inscrit à la génétique de toute la descendance, on pouvait constater la tendance chez ceux-là à être attirés dans les métiers lier à la pierre et même leur non en était imprégné de cette histoire.
Personne ne savait plus l'origine de leur envie, mais la tradition était là maintenant, un réseau neuronal s'est tissé à travers le temps, pour que tout perdure de la même manière et personne n'osait briser la chaîne d'un amour inexplicable. Au fond d'eux ils ont gardé toutes les pensées prescrites depuis sa genèse, l'histoire d'un homme qui avait été attaché à ce qu'il avait chéri dont tous les autres ont été fidèles à garder par amour les histoire du passé. C'est là, l'histoire de la pensée génétique qui influence l'évolution des personnages, leurs tendances et toutes les conditions physiologiques qui transportent l'hérédité. Un tel État de statu quo est la mort assurée de l'authentique soi, car pour être vrais, l'authentique doit être libre de tout attachement aux souvenirs du passé et  sans aucun recourt à s’identifier, afin d'exister que par les faits de ce qui existe au moment où se vie la vie.
Les chaînes doivent être brisées et les peurs défier de leurs illusions. Un balayage complet et radical doit être l'action, pour reprendre possession de toutes les innombrables capacités qu'il y a dans le fait d'être vrai, purifier de ses attachements.
Ce que nos parents et nos grands-parents ont pensé pour fabriquer leur mode de vie, ne nous concerne pas, car les vérités d'hier cristalliser dans les concepts et les dogmes, font partie des cendres du passé. La vérité est à découvrir au moment où les battements du cœur se font au sein de soi-même, à chaque instant de la vie quotidienne et cela n'a rien à voir avec les histoires de règles qui épousent  des normes prescrites  qui arrivent à travers les générations et qui incitent à l'obéissance, cela a pour seul  conséquence, la création des copies de vies avec des schémas tout préparé, dépourvu du souffle vivant de la vie qui siège dans l’instant pressent.

la pensée du jour