mardi 8 avril 2014

Le passioné de verité

Aujourd'hui, comme hier celui qui voit la réalité de ce qui se passe dans le monde, pourra faire un état des faits de son observation. Il ne peut contester que l'homme est toujours le même, confus, limité, divisée, épris d'une course pour la sécurité se faisant violence à lui-même et aux autres dans son ambitieuse escalade. Bien que technologiquement il se retrouve avec plus de possibilités à organiser sa vie, avec de considérables capacités que la science a mises en évidence pour faciliter son  quotidien.
L'homme demeure pourtant avec cette incapacité d'être libre de ses propres tourments, il est toujours confus par la foule de ses désirs qui se contredisent et avec tout cela il vit dans l'angoisse de toute une activité à éviter la frustration de l'insatisfaction que font surgir ses envies pour toucher la vie idéale.
À travers les âges, cela a toujours été la même démarche qui a animé les quotidiens de l'homme et à cause de cela, toutes les relations ont été propices à l'émergence de sociétés qui se sont construites sous les mêmes critères de confusions, une base de données commune, qui s'est répandue à travers le monde et pollue les esprits par des schémas de pensées conformes à des normes conventionnelles. L'esprit qui est privé de sa capacité d'être authentique, reste pris dans la compulsion de la comparaison, il copie et imite, ce qui a été déjà prescrit par le martèlement qui a eu lieu sur les sentiers battus que ses semblables ont foulés.
Ayant fait le constat de sa condition, une question essentielle doit être soulevée à celui qui aspire à avoir la paix au sein de son monde intérieur. 

Existe-t-il une liberté qui transcende le conditionnement ?

Peut on se libérer de l'emprise de la peur afin de sortir des statuts quo et de la frustration que cela apporte ?
 
Peut-on finir avec les habitudes, la solitude et les quelques rares moments de joie qui est devenu la seule cour dans laquelle se joue l’existence ?

L’existence est elle un mélange de plaisir et de déplaisir ? 

Une remise en cause qui semble être une montagne infranchissable devant l'ampleur du conditionnement dans lequel l'homme a fait son berceau, c’est un mode de vie qui a la force d'un courant phénoménale, si bien que la plupart se laissent impressionner par la vigueur de sa dictature.
 
Mais la véracité de sa force ne peut en aucun cas obliger l’esprit à exister en esclave dans cette prison sans barreaux, c’est uniquement la peur qui contraint l’esprit de se soumettre à ce tourbillon de règle et de concepts afin de le détourner du chemin de la liberté. Faute d’explorer au-delà de ses peurs l’esprit construit un chemin virtuel de la réalité et se fait alors une idée de ce qui existe au-delà de ses peurs, une illusion fabriquée 
par les désirs qui lui sont soumis par la propagande des courants de pensée. Au-delà du raisonnement de la pensée il y a une dimension que la peur nous empêche d’entrer. En compromettant avec elle, il se crée le phénomène d'une accentuation de l'activité de l'indolence et l'habitude de la soumission à la peur d'avoir peur d'une peur qui fait peur, tout cela devient un mode de vie.
Aussi, rien de ce qui est projeté par les désirs d'atteindre la vie idéale, existe en vrai, parce qu'elle est soutirée de la connaissance de nos expériences qui appartiennent aux passées, et tout ce qui est créé vient de la connaissance avec laquelle nos vies sont issues. Quitter les habituelles activités du petit monde bien sympathique dans lequel nous nous sommes enfermé c'est ce qui nous fait le plus peur et c'est pour cela que nous nous y accrochons.

Pourtant, il y a ce grand désir au fond de chacun, après avoir entrevu au-delà de ses peurs, dans un moment où survient soudainement cette acuité, quand la pensée se met en berne ; pendant que ces instants furtifs deviennent des désirs languissant, ils demeurent la quête de celui qui a compris que se trouve une dimension qui donne un sens à la vie d'être vécu à tout prix, c'est celui qui sera pris de passion pour découvrir si une telle beauté est envisageable pour de vrai, une existence où prend fin la souffrance, cet esprit sera pris d'une telle persévérance à vouloir percer au-delà de ses barrières, pour être libre de  toutes ses affirmations à ses concepts  emmagasinés. Il aura l'esprit libre pour explorer ce monde où jamais apprendre, ne connaît de fin.

mardi 1 avril 2014

Extrait de "Gardien de la beauté"

Depuis les montagnes, où  la vie était rude mais paisible, on pouvait voir les vallées verdoyantes s’étendre au loin. Attirés par l’abondance des plaines, beaucoup, par ambition s’en est allée pour prospérer , si bien que très vite,  une ville s’érigea en ces lieux fertile  et attira d’avantage de gens au désir de foisonner leur destin. A cause de cela  tous les produits de la plaine ont pris de la valeur et furent convoités puis séquestrés par une minorité au savoir faire pour la seule  raison  de pouvoir manipuler les esprits, qui étaient prêt  à tout pour accéder à la manne des  plaines dans la vallée.
La ville était devenue  un lieu de festivité, aux enseignes belliqueuses insistantes et prometteuses, on y trouvait la panoplie des plaisirs constamment en effervescences, mais aussi son coté disgracieux de rivalité, que  l’ambition semait  sur son passage.
La plaine fut avec le temps ravagée par  l’intense besoin de la ville, si bien que les matières première finirent par marquer.
Après des temps passé à la misère du marque, le désir  était rendu nécessaire pour donner de la sécurité, aussi le drapeau de la fierté fut hissé sur son mât, c'était dans les jours où le soutien de la ville, était pourvu par ceux qui promettaient le rêve de la croissance.
Ils s'en étaient allé piller d’autre contrée  et avaient ramené de la victuaille sur la planche, toute la ville était joyeuse même les rats se sont engraissés de l’abondance, car, ils avait cette  particularité de  profiter de l’opportunités et de  l’ignorance de ceux qui entaient occupé a sortir de leur malencontreux destin. Le plaisir était de retour et personne ne se posait de questions puisque tout allée bien pour eux, ils avaient tout en abondance.
Mais là-bas, loin de leurs yeux, postés devant les murs de leurs désespoirs, les victimes devenues pauvres s'activaient à reconquérir des jours meilleurs. Les gémissements et les complaintes dans l'air, montaient dans un tumulte assourdissant et la voix de la joie, presque inaudible, appelait à travers les brèches des murailles de désespoir, à ceux qui avaient des oreilles pour entendre.
-Mais où est ton attention qui donne la vue pour  voir ce qu’il y a à voir? Quand se fera le silence de tes peines ?  Jusque à quand pleureras-tu sur ton  sortilège ?

Après toutes actions à combattre le mal subi,  l’agresseur des premiers jour, comme un renard rusé, insidieusement, celui-ci parvint à réapparaître en bienfaiteur pour sévir sur la vie des pauvres enfants du pays, qui étaient  victime de leur tyrannies  ces vagabonds étaient revenue, pour leur  proposer une solution à leur tragique condition, inondant la place publique de promesse.
 
Mais la  joie, toujours méconnue des foules, dans sa bonté par les brèches de la carapace, s’adresse à ceux qui avaient des oreilles pour entendre.

-Quelle est cette agitation en ton cœur qui a pris peur de ne pas pouvoir prendre part au trésor du voleur, a-t-il séduit ton cœur, que tu sois esclave du désir que tu as puisé dans leurs promesses et que tu en as fais le tien?
Ressaisi toi, car renards, rats et voleurs, adorent la mélodie de ton désenchantement, leur force se trouve là, c'est un terrain de prédilection que tu leur donnes là, pour qu’ils existent et où s'alimentent leurs belliqueuses intentions.
Celui qui les  combattra par l’épée mourra par l’épée, mais celui qui répondra par les actions que la liberté apporte, ne fournira plus de sol sur  le quelle pousse le fruit des  désirs.
Qui est l’ennemis, si non celui qui désir le plaisir sans se soucier de  la joie et sa paix?
La beauté de la vie paisible est détruite par les actions de celui-là qui agit dans la compulsion inconsciente de ses instincts. 
                                                                                                           Guy ROGER