mercredi 8 mai 2013

Chère amie,


Il arrive qu’on pleure, non pas parce que l’on est triste, mais tout simplement parce que l’on à été fort(e) trop longtemps et qu’aujourd’hui on est fatigué de se battre.

Chère Amie,

Oui la vie a toujours été une saga de combat et autour de ce fait il y a de la frustration, du désarroi et parfois même du suicide, c'est un fait admis par la majorité des hommes qui ont acceptés hélas cette évidence comme un fait imparable.
Toute une vie à combattre la tourmente et la confusion qui s'est installé nonchalamment, tout cela parce qu'il y a du malaise à subir l'absence d'amour, le manque de liberté et l'angoisse grandissante de subir la souffrance... Alors que nous voulons embrasser la vie avec Sa Grandeur et sa joie, mais  nous nous retrouvons à récolter des miettes avec lesquelles notre faim n'est guerre assouvie.
Certainement l'état de lassitude se fait ressentir, certainement des larmes de frustration coulent d'un cœur amoindri.
Mais est-ce là, la destinée des hommes à vivre ainsi et est-ce que l'humanité est vouée à ce sortilège ?
Pour répondre il faut se mettre à l'évidence que l'harmonie et la sérénité de l'esprit ne peuvent apparaitre dans un esprit préoccupé à combattre ses démons. Ne vas sans dire que c'est la pratique de toutes les décennies dont la plus grande majorité des hommes n'ont pas trouvé leur répit.
Le réseau (network) qui contient la conscience a appris que combattre est une façon de faire pour exister, il ne connaît pas autre chose que le programme qui a formaté les esprits d'hier et d'aujourd'hui. C'est l'héritage qui traverse les générations, et impose ce qui est bien ou pas bien de faire pour atteindre la récompense du bonheur.
Il y a donc cette activité fébrile, d'un désir à la course d'un bien-être dont le sujet fera tout pour atteindre sa satisfaction.
Ici, comme le feraient deux amis, il y a lieu de se poser la question s'il y a une autre approche au problème de la difficulté de la vie.
Mais, il sera avant tout nécessaire de comprendre la nature et les motifs qui font que l'esprit de l'homme soit dans la tourmente d'une occupation constante à atteindre une meilleure place, une apothéose à son existence.
Tel a été le questionnement implicite de l'homme de tous les temps, pour  savoir si la vie pouvait être autre que ce qu'il se retrouve à vivre. Bien que nous soyons à l'époque où nous avons les techniques les plus écervelés, nous n'avons pas acquis l'intelligence capable de résorber la substance qui fait souffrir les hommes.
Serait-il parce que toutes les connaissances que nous avons emmagasinées au fil du temps sont l'anti-intelligence et que cette connaissance pollue gravement à la clarté d'une vérité toute simple ?

Nous avons en nous la somme des connaissances que l'homme a pu cumuler au fil des temps, lesquels influencent notre perception de la vie. Nous voyons la vie d'après comment elle devrait être à travers le prisme de nos entendements, cristallisées dans nos mœurs, d'où surviennent nos expériences qui fabriquent ensuite les habitudes que nous acceptons à être la vie sans questionnement. Il y a la crainte des représailles de l'ordre établie qui s'organise au sein d'un troupeau abêti et bien docile.
Dans cet ordre établi, promiscuité s'en suit dans la dualité d'une liberté toujours retenue par des règles, au sein d'une confusion entre un mal et un bien discutable. Le combat se fait au sein d'un cercle fermer où les limites sont les barrières de la peur.
Si c'est là où se vie l'existence, les combats s'enchaîneront jusqu'à la tombe .
Alors, reste à savoir s'il est possible de s'extirper du conditionnement d'une existence, qui fait rage  entre des barrières de confortables sécurités que l'illusion nous fait miroiter au sein du troupeau.

L'ignorance d'être pris dans l'inconscience d'une manipulation fait l'objet d'une contribution à tout un système qui s'autoalimente et garde le statu quo.
Mais si tes larmes, non-faites de tristesse, mais de frustration, coulent  pour être restées entre les murs de tes désirs si longtemps. Observe alors l'automatisme de tes réactions, tes tendances, tes croyances, comment tu te retrouves à réagir dans un instinct mécanique.
À la vue de ce désordre un rétablissement de l'ordre sera une toute nouvelle perception qui apparaîtra naturellement comme une fleur qui s'épanouit. la vie sera alors, la vie que tu créeras  toi-même, c'est la fin d'un combat à fabriquer ce qui devrait être, ce qui est, est là.



Le bonheur que l’on recherche est relatif aux manques que le quotidien nous fait ressentir, mais au-delà de ce que l’on peut prétendre, il y a une plénitude qui ne se dévoile que  quand la
quête se termine.


Puisse ta vie être douce et vraie.
Guy R

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