dimanche 12 mai 2013

Serions-nous si ancrés dans cette manière de vivre? texte


En attendant que l'innocente jeunesse se meurt par la main qui sculpte les générations à l'obéissance, arrive vite les jours où l'ennui et l'insatisfaction agacent. Il semble que nos esprits font état d'un manque d'énergie, et stagnent dans la monotonie de l'habitude. Les pensées se répètent jour après jour, l'esprit s'agglutine à l'occupation de ce qui est la routine de la vie, le train-train quotidien du ménage, du travail, jusqu'au plaisir qui se répète inlassablement avec la même couleur de fond et de rares instants de joie. Pourquoi ??

Serions-nous si ancrés dans cette manière de vivre, si occupé à trouver une façon de fuir l'insatisfaction, que le questionnement ne vient même pas à l'idée ?

Avec l'âge vient l'aigreur de la vie, où les expériences donnent raison de s'enfermer à double tour derrière des conclusions rébarbatives, qui sont les bonnes croyances d'une sécurité derrière lesquelles, on pense que la vie sera moins dure à avaler.
Finir ainsi dans l'isolement de son idéal est le destin que l'homme se propose de vivre, sans jamais se demander pourquoi la vie doit-elle être ainsi, si misérable et vide de sens, doté d'une course effrénée à l'argent où l'angoisse du manque, taraude l'esprit dans un comportement hypnotique.
Faudrait-il se demander, pourquoi les comportements humains restent-ils insensibles à leurs propres destins, qui plongent les hommes dans le tourment d'un désastre inévitable à souffrir, infliger par ses propres actes ?
Mesquineries s'activent à travers la quête de l'appât du gain, induisant la guerre et la famine en résultats d'une cruauté sournoise.
Après tant de décennie nous en sommes encore là, aux balbutiements d'un changement où la paix dans les esprits demande à voir le jour.
Le monde tel que nous le voyons, n'est que la projection de chaque pensée que chacun de nous entretenons, le monde n'est pas différent de chacun d'entre nous, le monde c'est nous et nous sommes le monde.
Si aucune action n'est prise individuellement à prendre part à la responsabilité des réactions que nous avons, sans accuser la cause qui l'a produite. Nous remettrons à plus tard de faire face au désordre qui ravage la paix.
En questionnant les habitudes qui maintiennent nos actions en place nous pourrons nous placer en observateur et voir ainsi les rouages qui maintiennent nos esprits dans l'ornière d'une vision obtuse

Au-delà de notre raisonnement habituel, au-delà des perceptions connues, quand nous voulons bien confronter les barrière de la crainte et laisser derrière nous le connu rassurant, se trouve une liberté qui révolutionnera les bases même sur lesquelles s'appuie l'humanité. 



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