jeudi 6 juin 2013

La liberté de l'esprit (Part 2)


L’esprit n’est-il jamais sans activité ? (partie n°2)
Si un jour quelqu'un vient à toi et te raconte une merveilleuse histoire celle d'un conte de fées où à la fin se trouve le bonheur d'être heureux éternellement. Au fil du temps il insiste pour que cette vie soit aussi la tienne, qu'il te donne l'envie d'y croire par toutes sortes d'arguments suaves, que ton désir devient une passion qui ne te laisse pas de choix d'être jubilant. Cependant, chemin faisant tu commences à craindre de rater le but, tu te sens seule et loin de ce bonheur à atteindre, mais des gens remplient de bonnes intentions viennent te consoler et soutiennent avec toi ton désir, dans les moments durs on te prend par la main, on te promet que tu y arriveras, si tu écoutes bien leurs conseils. Puis finalement à force de soutien tu arrives à te persuader tout seul, tu provoques toi-même l'acharnement de l'ambition pour accéder au rêve qui est maintenant bien instauré dans ta mémoire tellement que cette histoire fut répétée pour toi, toutes tes actions dans lesquelles tu es maintenant enrôlé, a alors quelque chose à voir avec cette destinée glorieuse, qui est maintenant implantée en jalon sur le sentier de ta destinée.
 
Et arrive un jour sur ta route indubitablement au détour d'un événement quelque peu hasardeux un manque de jalon, où tu t'arrêtes pour voir et sans les jalons le doute du bien-fondé de ta conviction est ébranlé. tu entends dans le silence qui survient par l'arrêt de ta marche bruyante, une voix fragile presque inaudible, mais tu veux savoir ce qu'elle a à dire, tu t'aperçois que même ta respiration gêne l'écoute, alors tu portes une grande attention, aussitôt le mouvement de ta poitrine devient silencieux et tu peux entendre enfin clairement ton cœur te dire, que l'histoire que tu t'es appropriée de comment la vie devrait être, n'est qu'un mensonge, que cela n'a rien de vrai, ce n'est que le conte féerique que l'on raconte à ceux-là qui n'entend plus dans le silence de leur cœur.

Quelle sera ta réaction devant une telle révélation ?
Continueras-tu à garder les habitudes d'un mode de vie qui consiste à nourrir l'espoir ?
Ou sera tu libres pour enfin explorer l'aspect de la vie sans le rêve ?

La plupart sont frappés par la surdité et vont chercher dans l'histoire de leurs rêves un ancrage, pour affiner la sécurité de leur réconfort. La pensée cette incroyable machine peut créer de belles illusions qui capturent adroitement sa proie dans l'idéologie de son imaginaire. Très peu y échappe pour voir l'ampleur du mensonge et qui pourront balayer les traces que cette histoire a laissées dans les circuits de leurs cerveaux, devenus névrotiques de conditionnement qui répètent encore l'action de l'espoir pour lequel la liberté est sacrifiée.

Toutefois, habiterait en nous un engouement autre que l'acharnement de satisfaire la vie qu'on croit devoir vivre. Si chacun, nous étions résolus à débusquer l'illusion qui frappe l'esprit à concevoir des besoins irréels et qui font miroiter une stabilité dans une sécurité éphémère. Nous serions sur nos gardes, attentifs à observer nos comportements et nos tendances. Nos désirs sont issus de la mémoire et mettent en place la directive d'un programme à suivre pour y parvenir. La pensée devient alors une maladie dans le domaine psychologique, car elle créer du temps, l'espoir qui mène à la récompense pour avoir gravi les étapes, un système de méthode à suivre pour accéder à un autre état que celui que l'on vit en réalité, la pensée créée  le temps et  donc l'excuse pour remettre à plus tard l'abandonnement de nos illusions. Nous sommes jaloux, mesquins, violents, envieux et disons, que j'améliorerais mon état avec le temps, alors que, entre-temps la mesquinerie et la violence continuent ses ravages.

De ce fait, à celui qui découvre pour lui cet état de fait, il lui sera vital de l'explorer sans faire des actions pour changer, amélioré ou critiqué, autrement il soutiendra les idées colonisatrices de son système de pensée, qui dictent l'action à suivre et à devenir ce que chacun devrait être, pour le plaisir de toutes les bonnes idées à consommer en espérant le bonheur. Une pâture que tous les moutons en raffolent.
Et tant que nous sommes dans les rôles de vivre ce que devrait être la vie, nous ne verrons pas les choses telles quelles sont, mais comme nous avons appris que nous aimerions quel soit.
Avec tout le martellement des générations à faire concevoir une directive que l'esprit doit suivre comme une réalité exclusive, l'anarchie s'est emparée d'une multitude de voies qui sont les théories de diverses façons d'y arriver, toutes mises en place par l'invention de la pensée, au grand plaisir des incongrues en quête de sauveurs qui proposent des méthodes à la découverte de l'illumination. Là encore le silence reste inconnu du penseur qui s'y engage. L'homme erre toujours dans le désordre de son propre affairement et sera toujours prisonnier de ses anciens schémas de vie. Mais s'il y a cette vitalité à observer ce qui se passe sans déranger ce qui est. L'intelligence fait apparaître la perception de l'ordre naturel des choses et on s'aperçoit que tout le reste n'est qu'une invention, donc une illusion qui, bien sûr influence, mais n'a aucune réalité.

Il n'y a rien de mystérieux ou d'extraordinaire à trouver au-delà de l'illusion que crée le mensonge, seulement une perception sans le voile du connu. Mais ce que nous cherchons pour la plupart c'est plutôt quelque chose de sensationnelle qui apportera grande satisfaction à la condition que fuyons.

Quand tu insistes à te rassurer que la voie que tu poursuis à au bout le sens du bonheur, demandes toi, qui est cette entité si acharnée qui insiste, tu t'apercevras que la somme de tout ce qui fait ton « MOI » est à la quête de quelques sordides languissants  espoirs de l'idéale, qui indubitablement s’entoures de mystères et de confusions.
Là encore, tu vois le pouvoir de l'illusion que fait régner la pensée, un fleuve populaire charriant toute la misère du monde. L'agitation de la pensée reste à son alerte maximale, il y a grande agitation dans l'activité de la conscience, la pensée dans son escalade à l'imagination perd la raison et décide de construire une sécurité, s'adonnant à spéculer sur l'état du contraire de ce qui le rend mal-à-l'aise, préoccupé par son bien-être toutes méthodes qui le conduiraient à son idéale sont convoitées.

La nature de la pensée est donc le mouvement qui fabrique l'idée d'un état de perfection et donne les outils pour atteindre l'objectif imaginé, c'est le facteur de tous les affairements quotidien des hommes. Et avec cela l'ambition, l'envie, le désir et la convoitise créent l'arrogance de la guerre

Bien sûr, il y a une activité de la pensée qui est nécessaire au maintien d'une discipline physique de la vie courante, donc la pensée doit prendre sa place à ces points de charnière pour être capable de cohérence d'un quotidien sein d'esprit. Mais quand elle s'adonne à une course folle dans l'imaginaire pour se projeter dans le rêve et la croyance, cela crée davantage de brouillard sur la perception de la réalité.

Peut-on alors rester avec la réalité sans que ne soit créée une image de comment la réalité de la vie devrait être ?

Cela relève du défi ! Miracle de toute une attention à ne pas perdre la clé, une passion pour la beauté, où l'essence de celle-ci transporte hors de toute action l'activité de la pensée. Seule l'éternité peut diluer le temps de l'assouvissement et laisser la place à la sensibilité spontanée de la naturelle beauté de la vie.
Là où la pensée inter faire avec la beauté, la vérité, l'intelligence et l'amour, ceux-ci perdent leurs réelles significations et ne deviennent qu'une pâle explication de l'intellect qui transforme ce qui est, en sa propre compréhension du connu. Dont l'action de son funeste mécanisme se confine vers l'isolement la division et la confusion
.
Tuer la beauté est ainsi un acte de l'ignorant dont l'action est la cause de ce désordre que parlent les prophéties infernales, qui sont la suite logique du véritable carnage que la pensée dans l'ampleur de son désordre, ira jusqu'à atteindre de cancer un membre saint. Néanmoins la paix des lieux silencieux est l'
antidote de l'angoisse, la gangrène des jours sombres à venir que la pensée cultive. La force et la sécurité seront à celui qui s'éloigne du syndrome hypnotique du brouhaha de la pensée.


Le centre depuis lequel l'homme prospère, s'arrête
à la limite de son connu, ses peurs sont les frontières qui lui ferment les portes vers son épanouissement.


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