samedi 15 juin 2013

Sommes nous vraiment séparés?

La coutume de l'existence, pousse à croire que le sort des hommes est voué à être la proie de ses craintes, les relations restent un labyrinthe, qui désespère de voir le jour de la clarté et de l'harmonie et à cause de cela il y a un engouement au sein de la conscience pour façonner les concepts d'une vie idéale, qui apaiseraient les esprits de son mal-être.

Alors que les relations restent dans le cycle de l'arrogance, de la division et de la confusion, les idées diverges de multitudes de croyances qui imposent une solution et divisent davantage les hommes.

Mais quoique nous fassions l'existence reste un vaste réseau de connexion que nous ne pouvons pas nous en passer. Indubitablement nous sommes liés par nos besoins, nos attentes et nos demandes à l'autre, la société c'est nous ; celle de l'ensemble de nos actions et nous ne pouvons pas en être séparés. Même si nous nous isolons les uns des autres, les pensées restent les nôtres, elles sont l'héritage de l'histoire de l'humanité en chacun de nous.

Ainsi l'autre, demeure un miroir de ce que nous sommes, mais à cause du martèlement des propagandes de l'idéalisme nous nous identifions à l'idéal de ces courants de pensée de comment, nous devrions être, mais pas à ce que nous sommes vraiment. Alors, nos esprits se sont atrophiés dans l’individualisme et ne perçoivent que le concept de nos propres inventions, un confort individuel d'un état d'être à atteindre, ainsi notre champ de vision du monde s'arrête aux frontières de nous-mêmes, et à cause de cette séparation, l'autre reste un étranger qui suscite de l’inquiétude.

Mais si nous savons observer nos réactions à travers nos relations nous verrions bien qu'elles suscitent parfois en nous de la peur, du plaisir, de la colère, de l'envie, de la jalousie, de la comparaison ou de l'indifférence et tous ses attraits que nous partageons tous, fait de nous l'être que nous sommes. Nous pouvons constater ces phénomènes dans ce miroir de la relation et si nous sommes attentifs à leurs mouvements, le voile de la confusion se dissiperait.

Ses facettes de nous-mêmes doivent être mises au grand jour, afin d'être comprises, pour ainsi pouvoir agir avec prudence et bienveillance sur l'environnement et envers nos semblables, sans être le jouer de l'idéal, du rêve ou de la croyance qui gouverne les comportements dans l'inconscience.


La relation dans laquelle nous interagissons est ultimement une porte par laquelle nous pouvons voir nos propres caractéristiques dans l'autre et comprendre que la crainte d'être nu à son égard est un mirage que l'esprit fabrique .

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