La plus grande partie de notre existence est consacré à trouver quelque chose qui
sublimera le quotidien et donnera une fois pour tout le répit aux constantes demandes
des désirs insatiables. Ne trouvant rien d'autre que des brides de
satisfactions immédiates, il y a persistance, l'espoir de tomber sur une
délivrance. Mais dans cette consente activité rébarbative, il arrive que nous
soyons bénis par la fatigue et ressentons l'insatisfaction de cette course effrénée.
En délaissant l'activité que nous comprenons être un cercle
vicieux, nous pourrons observer là en nous, la demande que nous voulons
remplir, le vide, la solitude. Aussi, en les contemplant sans rien faire pour
atténuer leur état de fait, nous pourrons voir ce vide que nous appréhendons et constater que l'activité est
de passer outre l'angoisse du manque. C'est une partie intégrante de nous-mêmes
qui se dévoile. Elle embrasse la paix, loin du brouhaha que provoque l'activité
de notre monde intérieur, il y a un silence dont la nature est d'être ce que nous
sommes en réalité. Il n’y a rien à chercher, que le fait d’être soi.
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