mardi 21 avril 2020

Tout bien que l’on conçoit constitue une restriction


Il est important de rendre compte que le mal ne vient pas de celui qui le pratique, mais de celui qui juge ce mal, afin d’imposer ce qui est reconnu comme étant bien. Celui qui décrète le bien comme étant la loi que l’on impose, est lui-même dominateur au-dessus des autres. Et c’est cela qui est néfaste pour l’humanité, car les esprits se rivalisent entre ce qui est proclamé être conforme à l’entendement ou pas.
Ce que j’entends ici, c’est que l’affront est la pratique qui vient d’un esprit enrôlé dans le programme que projette la pensée. L’esprit étant en manque, l’action est compulsive, cela, afin d’accéder à un répit immédiat de la condition qui se joue.
Le monde chaotique que nous connaissons vient de celui qui juge, car il instaure les règles qui conditionnent les esprits à adopter des conclusions. Ce genre d’esprit prône le comportement acceptable issu de la norme établie que prône toute une volonté collective. Ce qui alors perpétue la donne d’un monde divisé où chacun se confine à son petit univers en se rivalisant les uns aux autres afin de défendre l’intérêt individuel. Et c’est ici une activité qui mortifie le fonctionnement de nos sociétés en dérive à cause de son manque de rationalité.

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