Tu es l'être de mon cœur,
toi et moi sommes liés à jamais d'une manière naturelle, comme les racines sont
liées à la terre, la terre au cosmos, le cosmos à l'univers. Nous sommes amour
et joie.
Mais ce que tu penses
est le fruit de ce que tu as appris et cela t'arrange d'y croire, parce que
cela fait de toi, celui qui s'assoie dans les conforts des désirs que tu te
donnes, cependant cela nous isole de notre union.
Nous savons au fond que
l'existence est quelque chose d'extraordinaire et nous sommes tout azimut, à
affût pour arriver à trouver le bien- être, mais c'est l'idée que nous
cherchons à soutenir, c'est l'idée de l'union que l'on prêche sur les toits,
pour raconter ce qui nous manque vraiment, nous souffrons de voir le désordre
dans le monde et tout le démantèlement qui a été fait de l'unité. Le manque
d'être lié nous peine, nous voulons nous aimer, mais en même temps il y a la
peur de se retrouver devant la trahison et donc devant la peur d'être blessé,
ainsi il y a toute sorte d'action pour se protéger de la souffrance, en
attendant l'union attend toujours. Pourtant, je sais au fond que je t'aime, que
tu n'as pas besoin d'en être digne, c'est simplement la destinée naturelle de
ce que nous sommes, des êtres dont la nature est d'être unie .
Le
temps a parcouru l'histoire de la race humaine qui s'est activés à faire
désespérément la course à son bien-être, ils ont cru pouvoir résoudre le
problème de leur réconfort à la détresse de la solitude, mais toutes les
actions à travers les âges ont été celle où le premier pas a toujours été
attendu comme un sauveur et cela n'a rien fait pour éclairer notre union et en
attendant la solitude court toujours les pentes interminables.
Tu
es mon cœur, en toi, il y a mon cœur. Que tu oublies peut-être, mais c'est le
nôtre, ils se sont divisés au profit de la solitude de l'individualisme, il y a
toujours des signes qui nous parlent, mais le raisonnement nous les font mettre
de côté, pour des solutions de pacotilles, en attendant l'activité de nos
désirs pour être bien nous divise davantage. Tu es mon cœur et tu es l'amour
que je reconnais en moi, pourtant nous ne nous prenons pas par la main pour
faire ensemble la force de nos aspirations, le raffut nous distrait et nous
sommes plutôt subjugués par ce qui se passe sur les places publiques où des
réactions se déchainent pour accentuer la souffrance. Alors que tu es occupé à
vivre la farandole des médisances des rues, tu te perds, tu te demandes où sont
les mains qui tendent vers l'union.
Ton cœur est en moi et
le mien est aussi dans le tien, tu le sais au fond de toi. Mais les jours
passent avec son chaos qui divise et pris dans un monde où ne compte que le
plaisir, il est peu- être normal que tu doutes que l'union soit une vérité
certaine. Mais loin de ton cœur et loin du mien, au milieu de l'activité de tes
histoires, comment peux-tu être claire et limpide ?
Mon cœur est le tien et
ton cœur est le mien, quand le silence des rues cesse, l'union de nos cœurs pourra
communier d'un grand amour. Tu es moi, je suis toi et je t'aime comme je
m'aime.
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